VOYAGEUR
Omega

Paris, de nos jours. Le Voyageur est parti, mais il a laissé un souvenir, un enfant qui survit miraculeusement alors que sa mère, Clara, est mortellement blessée.
Ne supportant pas de laisser l’enfant aux mains de l’organisation, Alex le kidnappe et fuit avec Olivier sur une ile où, avec la complicité de Léo, ils vont vivre totalement isolés pour échapper à la cellule Voyageur.
La paix et le bonheur règnent sur l’ilot alors que le petit Louis grandit. Mais ce calme ne sera qu’une courte parenthèse dans leur histoire, la fureur d’une civilisation en pleine confusion va les rattraper.

Par olivier, le 7 novembre 2011

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Notre avis sur VOYAGEUR #13 – Omega

Dix ans après leur installation dans l’ile, le monde est en plein chaos. Les multinationales regroupées en conglomérats gouvernent avec leurs milices privées alors que la misère se répand comme une lèpre dans les villes.
C’est dans cette période de troubles que débarque Lemarec, à leur poursuite depuis toutes ces années, mais l’instabilité à aussi ses répercussions dans les arcanes du pouvoir et l’Organisation d’hier est décapitée par un nouvel ordre, le Dogme.
Dans ce monde malade, après avoir subit pendant des années test et expériences, Louis prendra la tête du conglomérat pour diriger les recherches sur le gène quantique dont il a hérité. Il va l’implanter dans trois embryons, ce qui devrai peut-être leur permettre de faire des sauts dans l’espace et le temps.

Pendant toutes ces années, le Voyageur et Issa se sont réfugiés en 2071. Issa ayant fait un malaise cardiaque durant le voyage ne pourra plus accompagner le voyageur qui repart donc seul récupérer Marc Antoine Clément avant d’extraire les enfants du labo de Louis Markovic.

Suite et fin de cette série qui nous tient en haleine depuis 2007. Pierre Boisserie et Eric Stalner ont su, au fil des 12 albums parus, ménager le suspens quant à l’avenir de l’humanité et à l’histoire de ce mystérieux Voyageur dont le présent, le passé et le futur n’ont qu’une raison d’être : la survie de l’humanité.
Enfin vous saurez d’où vient ce Voyageur.
L’amitié, l’amour, l’abnégation, la volonté de puissance et de pouvoir, fleurissent sur un terreau enrichi des cadavres de la population, d’une humanité qui semble ressentir les derniers spasmes avant l’extinction, à moins que …
Ce treizième album est terrible et magnifique à la fois et Juanjo Guarnido qui, après avoir jusqu’à présent assuré les couvertures des précédents albums, s’empare du récit, des époques, qu’il illustre avec brio. Entre le calme de l’ancien Empire égyptien où la vie s’écoule au rythme lent du Nil et l’explosion de violence quelques deux mille cinq cents ans plus tard, son dessin respire et vit, la souffrance et l’angoisse, l’espoir et le dévouement.
Est-ce d’avoir participé au scénario qui fait que ses deux complices lui ont ouvert de magnifiques pleines pages où il laisse sa fantaisie et sa vision science fictionnesque exploser en un opéra somptueux et féroce, vision apocalyptique d’un avenir entre des millions de possibles.
Dans les récits où l’auteur joue avec les déplacements temporels, le scénario risque vite de devenir fort compliqué à suivre, d’autant que les voyages se font dans cet album sur une courte période. Heureusement le canevas est parfaitement maitrisé par Pierre Boisserie et Eric Stalner qui nous guident au travers les trames du temps et nous entrainent à la suite de leurs personnages vers la conclusion d’une grande aventure.

Par Olivier, le 7 novembre 2011

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