VOYAGE AUX OMBRES
Couleur

L’une des nombreuses vallées du Darshan est en fête. En effet, la jeune Dyssëry, de condition modeste, va bientôt se marier avec le riche artisan Phorée,. Mais cette union qui devrait permettre de redorer le blason de sa famille et alléger sa mauvaise réputation d’adepte de théâtre, est loin de satisfaire la demoiselle. Lors de la cérémonie, cette dernière se voit d’ailleurs houspillée par ses proches pour ses accointances artistiques. De fait, ne tenant nullement à partager le restant de sa vie avec son hautain concubin, elle se suicide et se retrouve dans le Val des Ombres pour un voyage unique aux confins de la mort. De son côté, Phorée, totalement dépité par le geste radical de son épouse, se décide à partir lui-même à la recherche de sa dulcinée en franchissant la Porte des Dieux. Que va-t-il trouver derrière ? Assurément, un au-delà ténébreux, grouillant de créatures libidineuses parmi lesquelles une seule retient toutes ses pensées et amplifie sa volonté, Dyssëry. La pauvre, elle qui avait enfin trouvé l’occasion d’assouvir ses ambitions théâtrales !

Par phibes, le 1 mai 2011

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Voyage aux ombres est un titre qui vous dit quelque chose ? Oui, et c’est normal, car cet album, un one-shot, a déjà fait l’objet d’une publication par les éditions Soleil, au mois de février dernier (voir avis de Sceneario.com ICI); mais uniquement dans sa forme encrée en noir et blanc. Le voici donc maintenant complété par une colorisation réalisée à quatre mains, à savoir par la dessinatrice en titre Virginie Augustin que l’on connaît pour son travail excellent sur la série Alim le Tanneur et par Yoann Guillo, coloriste au parcours bien fourni pour avoir participé à des séries Les Blondes, Les arcanes du midi-Minuit, Marlysa, Tibill le Lilling

Cette nouvelle présentation, qui ne change en rien les mésaventures conjugales et mortifères de la sémillante Dyssëry, se veut plus pétillante que la version N&B, de par l’emploi d’une palette un tant soit peu vive. Cette dernière complète très agréablement le travail d’encrage de la dessinatrice et lui donne une fraîcheur qui, malgré le pessimisme ambiant de la première partie du récit, adoucit encore plus le trait de celle-ci et révèle un univers plus enjoué malgré son côté ombreux.

De fait, l’histoire que le duo constitué par Arleston et Audrey Alwett nous offre et qui donne une autre vision du monde de Troy que l’on connaît par ailleurs au travers des nombreux spin-off de Lanfeust, possède un charme subtil dans sa généralité et dans son rendu colorisé. La quête dont il est question, qui nous amène dans un au-delà délirant surprend de par ces circonvolutions noires mais aussi de par ses embruns humoristiques qui font mouche et de son capital émotionnel garanti.

Un appel au voyage à recommander, totalement dépaysant et des plus réussis qui ravira l’adepte de l’univers troyen et au-delà.

 

Par Phibes, le 27 mai 2011

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