VORTEX
Première époque

("Vortex, Tess Wood, prisonnière du futur" 1 et 2 + "Vortex, Campbell, voyageur du temps" 1 et 2)
L’histoire débute en 1937, aux Etats Unis, dans un laboratoire secret. Le professeur Steinberg met au point une machine à voyager dans le temps, assisté par la belle Tess Wood. Mais au cours de la première démonstration des agents nazis réussissent à pénétrer le laboratoire et à enclencher la machine, se projetant ainsi très loin dans le futur. Le gouvernement décide donc d’envoyer un de ses meilleurs agents, Campbell, accompagné par Tess, sur les traces des ennemis. Ils sont alors eux aussi envoyés en 3020, mais ils se rendent vite compte que la situation, dans cette société du futur, est très tendue entre la population de la ville basse et les privilégiés de la cité haute. Séparés peu de temps après leur arrivée, Cambpell va rejoindre les rebelles, tandis que la beauté de Tess va provoquer toutes les convoitises des hautes sphères…

Par fredgri, le 24 mars 2014

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Notre avis sur VORTEX #Int 1 – Première époque

Remarqués dès 92 sur leur série "Parasite" et "Eden", parues chez Zenda, Stan et Vince lancent en 93 les deux séries "Vortex, Tess Wood, prisonnière du futur" et "Vortex, Campbell, voyageur du temps" qui se fondront en une seule série dès leur numéro 3 (à partir du second volume de ces Intégrales). Le concept est très simple, raconter une seule et même histoire sous deux angles différents.

Cependant les deux complices compliquent quelques peu le concept, et ce dès le second album de leur série respective, martyrisant les paradoxes temporels, compliquant la situation pour notre plus grand plaisir !
Stan et Vince rendent ici hommage aux vieux pulp des années 30/40, à ces héros intrépides balancés dans un cadre fantastique, à l’image des John Carter, des Flash Gordon, qui doivent secourir une belle héroïne dont tout le monde salue la beauté, tout en essayant de contrecarrer les plans machiavéliques de leurs ennemis. Évidemment, ils n’échappent pas aux archétypes du genre, mais franchement l’intrigue est très vite particulièrement prenante, on glisse d’un point de vue à l’autre et c’est réellement passionnant. Les deux jeunes auteurs connaissaient déjà très bien les ficelles du métier, leur narration est d’une fluidité exemplaire, très bien rythmée avec ce qu’il faut de rebondissements, de surprises et de ce petit côté décalé très sympathique.
De plus, ils ont su très adroitement retrouver l’atmosphère feuilletonnesque de ces références en dosant assez subtilement les choses qui se révèlent dans telle ou telle série. J’avoue même que les deux deuxièmes parties qui partent complètement à l’opposé l’une de l’autre, qui se contredisent carrément à un moment donné, sont certainement les meilleurs morceaux du volume. C’est intriguant, on se pose des questions et finalement tout s’explique. Chapeau !

Cette première Intégrale permet alors de retrouver deux auteurs dont on regrette de ne pas entendre parler davantage, d’autant qu’à l’époque de Vortex ils étaient particulièrement productifs ! Stan et Vince y étaient très inspirés graphiquement !
Toujours est-il qu’il s’agit là surtout d’une remarquable série qu’on a du mal à laisser derrière nous en attendant la suite. Si vous êtes amateurs de bonne SF, d’action décomplexée, de héros bien burnés et d’héroïnes particulièrement mignonne alors je vous conseille vivement ce premier volume.
Un bonheur de lecture !

Par FredGri, le 24 mars 2014

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