VOR
Un voleur dans la loi

Tariel vient de passer huit ans dans une prison de Koutaissi en Géorgie, il n’a maintenant plus qu’un objectif, devenir un Vor, un parrain de la mafia géorgienne. Mais pour gagner ses derniers galons il doit aller en France pour régler un problème avec une concurrence agressive qui met à mal leur réseau. La situation commence à déraper quand on tue devant lui son meilleur ami… Kakaber Shanashvili, l’adversaire, n’a plus qu’à se méfier…

Par fredgri, le 17 mars 2014

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Notre avis sur VOR #1 – Un voleur dans la loi

Vor nous entraîne dans les rouages de la mafia géorgienne qui s’implante entre autre en France. Alors évidemment le scénario brasse tout un tas de noms qu’il est difficile de complètement mémoriser, néanmoins cette spécificité rajoute un charme indéniable à l’ensemble, rajoutant ainsi, une véritable authenticité à cette histoire qui démarre tranquillement.

Jérôme Pierrat, dont c’est le tout premier album BD, est à la base journaliste d’investigation spécialisé dans le grand banditisme. Ce coup d’essai se transforme donc en coup de maître tant le scénario est habile et particulièrement prenant, évitant justement avec beaucoup d’adresse de tomber dans le récit journalistique noyé dans les références "pour faire vrai".
Ici, nous suivons donc Tariel dans son ascension, dans son opération coup de poing en France. C’est très bien rythmé, avec ce qu’il faut de petits passages plus récitatif, sans pour autant sacrifier le récit. Progressivement, on se plonge dans cette ambiance très tendue, avec les enjeux qui se mêlent les uns aux autres, avec ces réseaux fermés qu’il faut affronter… Mais la petite cerise sur le gâteau c’est que Pierrat ne laisse pas ses personnages en retrait par rapport aux informations, nous sommes bel et bien dans un album, avec une vraie histoire et Tariel vibre réellement devant nous, il tombe amoureux, se met en colère, réfléchit, il pèse le pour et le contre et ne perd pas de vue son principal objectif !
Vor commence très bien en nous captivant dès le départ.

Il faut dire que le graphisme est complètement dans la même démarche. Vif, nerveux avec une mise en couleur très vivante, j’avoue que le trait de Vincent Burmeister m’a tout de suite séduit. Pas de chichis, mais beaucoup de subtilité tout de même dans ces coups de pinceau très nerveux, avec des planches aux grandes cases et une narration très enlevée !
Du très bon boulot !

Une belle curiosité en ce début d’année !

Par FredGri, le 17 mars 2014

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