VOLEURS DE CARTHAGE (LES)
La Nuit de Baal-Moloch

Crucifier et abandonné au pied des murs de la cité, Horodamus le Gaulois et Berkan le Numide, les deux mercenaires en quête du trésor de Carthage sont en fâcheuse posture. Alors que la Nuit de Baal-Moloch et ses cruels sacrifices s’apprêtent à débuter, les romains lancent l’assaut sur Carthage…

Par melville, le 21 octobre 2014

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Notre avis sur VOLEURS DE CARTHAGE (LES) #2 – La Nuit de Baal-Moloch

Tout en burlesque et d’une richesse comique revigorante le premier tome de la série avait su séduire de nombreux lecteurs. Changement de cap drastique dans ce second volet qui se construit comme le reflet inverse du premier. Le récit historique s’affirme avec toujours comme chez Appollo une maîtrise du sujet abordé. Mais là où dans Le Serment du Tophet la narration reposait principalement sur le dialogue vif et souvent très drôle, c’est une voix off qui prend le relais dans La Nuit de Baal-Moloch principalement pour répondre au besoin de faire progresser le scénario vite et bien. Bien écrite, elle renforce toutefois le sentiment de « lourdeur » de la narration. La comédie s’efface pour laisser place à un récit très sombre où cruauté et violence sont les maîtres mots. Et si la cohérence de style est rompue d’un tome à l’autre, il faut souligner la parfaite symbiose entre scénario, dessins et couleurs. A ce titre, Tanquerelle et Merlet opte pour une image où la crasse est palpable : du beau travail.

Si l’option choisie par Appollo est louée par certains, je ne peux que pour ma part au mieux vous laisser vous faire votre propre opinion.

Par melville, le 21 octobre 2014

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