La voix des fleurs

Quatre histoires composent cet ouvrage :

La pivoine enchantée :

Un jeune homme sorti premier de sa promotion de Mandarin a dû, selon la tradition, apporter lors d’une cérémonie la plus belle fleur possible. C’est une pivoine qui a retenu son attention ; une pivoine qui se révélera être l’apparence végétale d’une femme parmi les plus belles. Cette femme, le jeune mandarin en tombera tout de suite amoureux, mais il choisira d’épouser la fille de son maître pour assurer sa réputation et sa fortune. Quitte à regretter toute sa vie ce diplomatique choix amoureux…

Le papillon visite le jardin printanier :

Quand les incarnations humaines d’une fleur et d’un papillon jouent à cache-cache avant de comprendre qui ils sont l’un et/pour l’autre, tout n’est plus que poésie…

Le cri du tigre :

Quel est donc le secret de cette famille qui habite la montagne sur laquelle tous les villageois des plaines refusent d’aller par crainte de croiser les terribles tigres qui y vivent ?

Le sanctuaire de la princesse serpent :

Ce serait sur la base d’un terrible secret qu’est fondée l’importance de la famille Hoshina. Certains des enfants de cette famille ont grandi sans savoir qu’ils étaient frères et sœur. Leurs retrouvailles vont ce jour-là bouleverser l’ordre des choses…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur La voix des fleurs

Natsuki Sumeragi est tombée amoureuse de la Chine et de ses légendes. C’est donc tout naturellement qu’elle a mis son art au service d’histoires s’y déroulant. Et quel art ! Ce recueil de quatre histoires est merveilleux non seulement dans la narration et dans les messages qui en ressortent, mais également dans le dessin qui est vraiment de toute beauté, tout en finesse. Tout y est beau : personnages, paysages, animaux et fleurs… Un régal !

Toutes les pages de ce livre font penser à de belles estampes, ce qui me fait dire que même les lecteurs qui ne sont pas attirés par le manga ne pourront qu’affirmer de La voix des fleurs qu’elle est une BD de qualité dont le style du graphisme est justifié par le contexte culturel. Ce tome étant un tout en soi, il offre en plus l’occasion rêvée de craquer pour ce bijou de lecture sans scrupules ou sans peur de s’embarquer dans l’achat d’une série aux innombrables tomes à venir !

C’est avec la quatrième histoire (Le sanctuaire de la princesse serpent) que Sumeragi Natsuki a été publiée pour la première fois. C’est pourtant la plus spéciale de toutes celles qui nous sont données de lire ici du fait que le récit s’axe sur l’inceste. Si c’est sans doute celle que j’ai le moins aimée, elle met pourtant la barre très haut sur bien des points artistiques et c’est avec bonheur qu’on aura vu avant d’y arriver que les réalisations suivantes de l’auteure (ici placées avant) n’ont pas perdu en qualité.

Sumeragi Natsuki s’est invitée dans ma BDthèque comme une artiste que je ne connaissais pas et dont je suivrai désormais le travail.

Par Sylvestre, le 7 février 2007

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