VOIE DU SABRE (LA)
Les cendres de l'enfance

Début du XVIIème siècle. Le Japon.
Mikédi est le fils du seigneur Nakamura Ito. Il sait qu’il est promu à de grands desseins. Ce jour là, un étranger arrive en ville et se rend au palais. Cet étranger semble être un pouilleux, vu ses vêtements. Les samouraïs qui gardent l’endroit le provoquent et le vagabond leur donne une belle leçon. Il arrive même à déjouer les tirs des archers. Cet homme se nomme Myamoto Musashi. Au lieu de le punir comme il se doit, le seigneur Ito veut l’embaucher comme Premier SamouraÎ. Il voudrait que Musashi lui apprenne ses secrets. Ce dernier refuse. Il lui propose plutôt que le seigneur Ito lui confie son fils Mikedi, afin de lui enseigner ce qu’il doit savoir pour devenir digne de ce qui l’attend. Nakamura Ito accepte.
Ensemble, ils prennent la route. Les débuts sont difficiles pour Mikédi…

 

Par berthold, le 11 mars 2013

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Notre avis sur VOIE DU SABRE (LA) #1 – Les cendres de l’enfance

Il y a quelques années, j’ai pris plaisir à lire un roman de la collection Folio SF d’un auteur que je ne connaissais pas : Thomas Day. Ce livre c’était La Voie du Sabre. Je l’ai dévoré, pris par ce récit où l’auteur met en scène le personnage de Myamoto Musashi, un célèbre maître samouraï, un philosophe et un grand escrimeur. Il est l’une des figures emblématiques du Japon. Day raconte ses errances dans un univers de fantasy. J’ai pensé que ce livre ferait une excellente bande dessinée, voire un film.

Mars 2013 : la Voie du Sabre est adapté en bande dessinée grâce à Mathieu Mariolle.
Le scénariste de Nuisible et de Smoke City fait un travail remarquable pour adapter ce roman en trois tomes. Dès le premier volume, nous savons que Mariolle a réussi son pari. Il sait faire ressortir l’essentiel du roman de Thomas Day. Dès les premières pages, il nous présente Mikédi et Musashi lors d’une introduction d’anthologie à l’arrivée de l’étranger. Il s’applique à faire ressortir la psychologie de ces deux protagonistes principaux en utilisant les dialogues ou leurs pensées. Il nous donne quelques bons moments de surprises avec quelques scènes spectaculaires.

Pour ce faire, Mariolle s’est octroyé l’aide de Ferniani. Cet artiste signe des planches d’une grande beauté, d’une grande puissance visuelle. Il y a le passage de l’attaque des bateaux ou encore les différents combats menés par Musashi qui sont très impressionnants. Son trait fait bien ressortir les visages et les émotions de ces personnages. Tenez, pour vous en rendre compte, prenez le moment où Musashi mange à côté du jeune garçon. Regardez bien son expression. Moi, là, j’ai été scotché. Ferniani est un grand artiste. Mais il n’est pas le seul sur cette saga. On
retrouve le dessinateur du Codex Angélique, Mikaël Bourgoin, lors du récit sur la légende du Daïsho papillon ainsi que Yann Tisseron, le dessinateur de Shangaï, sur la légende l’encre de Shö. Là aussi, les deux artistes sont surprennants.

Il faut aussi signaler l’apport aux couleurs de Jean-Paul Fernandez qui donnent tout le ton de cette saga.
On peut aussi admirer les différents croquis et recherches effectués par Ferniani à la fin de l’ouvrage. C’est superbe ! Il y a pas d’autres mots pour décrire ces pages.

Ce premier volume de l’adaptation de La Voie du Sabre de Thomas Day est une véritable réussite et une formidable surprise que je vous invite à découvrir sans hésiter !

 

Par BERTHOLD, le 11 mars 2013

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