LOW (VO)
The delirium of hope

(Low 1 à 6)
La Terre, dans un lointain futur, a été progressivement condamnée par les rayons destructeurs du soleil. Pour ne pas complètement s’éteindre, l’Humanité s’est réfugiée dans les profondeurs des océans, dans de gigantesques cités sous-marines, tout en continuant d’envoyer des sondes spatiales pour trouver une trace d’air respirable à la surface, entretenant une sorte de mythe utopiste que la majorité refuse de croire.
Stel est une scientifique qui n’accepte pas ce pessimiste ambiant et continue de croire qu’un jour une sonde émettra le message d’espoir qu’elle attend. Alors qu’un jour son mari entreprend de former ses deux filles au port du scaphandre légendaire qui fait la fierté de sa famille ils sont attaqués par des pirates qui le tuent et enlèvent les deux sœurs. Témoin de tout cela Stel promet de retrouver ses filles… Mais le temps passe et c’est à l’occasion d’un voyage d’exploration avec son fils, dix ans plus tard, qu’elle retrouve la trace de l’une d’elle…

Par fredgri, le 15 janvier 2016

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Notre avis sur LOW (VO) #1 – The delirium of hope

Rick Remender est un scénariste qu’il faut absolument découvrir au travers de sa production indépendante, bien plus que sur ce qu’il fait chez Marvel. Et cette nouvelle série "Low" en est un excellent exemple (comme peut l’être aussi "Black Science", par exemple) !

Décidé à créer une science fiction des plus originales, Remender nous entraîne auprès d’une civilisation terrienne, très loin dans le futur, qui vit réfugiée sous la mer. Il construit progressivement un univers foisonnant et extrêmement riche, servi par le somptueux dessin de Greg Tocchini. On se plait à découvrir les particularités de ce monde, mais surtout on rencontre celle qui sera désormais le centre de la série, l’optimiste chevronnée Stel ! Remender axe d’ailleurs beaucoup son propos sur le caractère résolument exaltée et positiviste de la belle scientifique, n’hésitant pas à le répéter encore et encore, en insistant sur le scepticisme qui entoure l’héroïne.
C’est peut-être le seul véritable bémol que je pourrais avancer d’ailleurs ! Cette façon de vraiment forcer le contraste entre Stel et les autres, d’en devenir presque trop redondant ! Ça ne gène pas réellement la lecture, loin de là, c’est juste qu’on a presque envie de dire de temps à autre "c’est bon on a compris !" !!!

Toutefois, le récit est réellement captivant et très rythmé, avec des singularités qui nous accrochent tout de suite et des personnages qu’on a envie de suivre dans leurs travers ou leur espoirs quelque fois utopistes !

Mais comme je le disais plus haut, la grande force de cet album, au delà de l’excellent scénario de Remender, reste avant tout le magnifique graphisme de Tocchini. De très adroits mélanges de teintes, avec un style très lâché, très vif. C’est magnifique, les ambiances, les créatures, les mises en scène… tout est exceptionnel ! De l’excellent travail qui participe à la fascination qu’opère rapidement cet album !

Une très bonne surprise qui va bientôt être traduite en février chez Urban comics qui proposera le second volume en avril…
N’hésitez pas à tenter l’aventure !

Par FredGri, le 15 janvier 2016

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