LAZARUS (VO)
Lift

(Lazarus 5 à 9)
Forever découvre qu’un attentat se prépare contre sa famille. Elle enquête, mais ne peut empêcher le dernier membre survivant de la cellule terroriste de s’échapper et de gagner Denver ou il compte exécuter son plan… Pendant ce temps, la famille Barret, considérée comme des déchets, se retrouve complètement démunie suite à une tempête qui a détruit leur maison. Résignés, ils décident de faire le voyage jusqu’à Denver pour tenter de se faire enrôler pour entrer au service de la famille Carlyle…

Par fredgri, le 20 mars 2017

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Notre avis sur LAZARUS (VO) #2 – Lift

Dans ce second volume de Lazarus, Rucka met l’accent sur la jeunesse de Forever, sur sa formation et sur ses relations avec son "père". On voit la gamine grandir, s’imposer une rigueur de vie extrêmement dure, sans aucune marque d’affection de sa famille. Ce qui l’amène ensuite à devenir la femme froide et inflexible qu’elle est dorénavant !

Ce portrait que dresse Rucka est intéressant, même si je trouve qu’il tombe aussi dans une certaine forme de caricature. Toutefois, il explique beaucoup la position de Forever dans cette étrange famille qui ne l’accepte pas, en partie, alors que dans le même temps certains autres membres de cette même famille comprennent son isolement et se rapprochent d’elle.
Cette relation très complexe est au centre de la série, car la personnalité de Forever est pleine de retenue, d’abnégation, mais aussi de subtilité. On sent que le voile parfois se lève ou se fissure, qu’elle obéit sans forcément être d’accord avec tout ce système, avec l’autorité cruelle et dominatrice de sa famille.

Pour l’instant, Rucka continue sur sa lancée, il nourrit son intrigue de nouveaux protagonistes, il complexifie le tout en variant les approches narratives, mais on reste dans du récit assez classique. Je pense, toutefois, que ça va bientôt très vite évoluer… Peut-être que Forever va à un moment donné réagir… A voir !
En tout cas, l’apport graphique de Michael Lark est majeur pour cette lecture. Ses planches particulièrement contrastées, cette façon de jouer sur les cadrages, de s’appuyer sur une sorte de photo réalisme froid, instaurent des ambiances crasseuses, loin des stylisations raffinées. C’est très beau, même si je lui préférais ses DD ou ses productions antérieures…

En tout cas, Lazarus reste une série passionnante, très fortement conseillée… Surveillez les prochains volumes !

Par FredGri, le 20 mars 2017

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