VINLAND SAGA
Volume 12

Thorfinn est maintenant un esclave dans la ferme de Ketil. Les combats sont loin. Il est hanté par son passé et les fantômes des hommes qu’il a tué. Et cette vie, c’est celle qu’il a choisi dorénavant. Mais le jour où un autre esclave en fuite, poursuivi par la milice du Serpent, pénètre sur les terres de Ketil Thorfinn risque d’avoir à faire un choix : celui de reprendre ou non les armes…

 

Par berthold, le 4 janvier 2014

Publicité

2 avis sur VINLAND SAGA #12 – Volume 12

Cette saga viking est vraiment excellente. A chaque tome, le lecteur est surpris et découvre de nouvelles choses.
Avec ce douzième volume,Yukimura s’interesse surtout au couple Gardar, l’esclave en fuite, et Arneis, celle qui se trouve dans le domaine de Ketil en compagnie de Thorfinn et Einar. Gardar et Einar sont mari et femme. On sent que la folie a gagné Garda, mais Einar l’aime encore, même si depuis il s’est passé quelque chose entre elle et le Serpent.
L’auteur nous invite à un beau drame dans ce tome. Mais il s’intéresse aussi au choix que doit faire Thorfin : ne rien faire ou reprendre les armes ! L’intrigue est vraiment prenante et réussie. Le lecteur est emporté jusqu’au bout par cette histoire.

De plus, on est une nouvelle fois bluffé par  la maitrise du graphisme de Yukimura, il ne peut que passer un très bon moment de lecture en compagnie de ces "vikings" ! Il y a de très belles prouesses dans les pages de ce livre. 
Rien que pour ça, la lecture en est plus que conseillée.

Ce douzième volume nous offre une très belle histoire et donne toujours envie de prolonger cette aventure pour connaitre le destin de Thorfinn.

 

Par BERTHOLD, le 4 janvier 2014

Avec ce douzième volume (dernier paru à ce jour) Vinland Saga démontre combien elle reste une série fascinante. De par le travail effectué sur l’étude des mœurs de l’époque d’abord, ce regard posé sur la culture viking, ces guerriers, ces paysans, ces esclaves etc. Ensuite sur la finesse à la fois du scénario et du graphisme de Yukimura qui atteint ici une virtuosité qui n’a pas à pâlir devant ses camarades européens ou américains, loin de là.

Chaque volume successif est une nouvelle étape vers davantage de profondeur, vers un traitement de plus en plus naturaliste. On se rappelle ainsi sa magnifique série Planète qui déjà s’éloignait progressivement des archétypes de la SF traditionnelle.
Pour Vinland Saga l’auteur s’est tout d’abord concentré sur un premier arc assez violent ou le héros, Thorfinn, nourrissait une vengeance amère qui le poussait à effacer sa propre personnalité derrière son geste retenu dans l’attente du coup final. Dans le deuxième arc (entamé au volume 8) le jeune homme est devenu un esclave soumis, vidé de cette vengeance qui le tenait jusque là. Le ton est donc résolument différent, plus ancré sur la terre, la vie à la campagne, loin des champs de bataille.
Le dessin s’est incroyablement affiné, beaucoup plus précis, presque photographique à certains endroits. On comprend alors le retard que prend la série au fil des volumes (il faut presque compter 1 an entre chaque sortie, voir même davantage… Ce qui distingue Vinland Saga des autres mangas !)

Yukimura dresse le portrait d’une Europe du Nord au onzième siècle. Le Danemark a en grande partie annexé l’Angleterre et le jeune roi Knut 1er arrive au pouvoir après la mort de son père Sven 1er. L’auteur ancre son récit dans une réalité historique très documentée, il agrémente les planches de quelques cartes de l’Europe, de plans d’habitations, de dessins d’armes et autres études, tout en rythmant l’ensemble avec une efficacité incroyable !

Je viens de lire les douze volumes pratiquement d’une traite et j’avoue que j’ai les ai trouvé passionnant. Clairement une série qui démontre l’énorme potentiel des mangas actuels, loin des apriori que l’on peut brasser deçi delà.

En tout cas ce dernier volume est l’exemple parfait de la richesse de Vinland Saga, de la très belle caractérisation des différents protagonistes et de la subtilité du travail de Yukimura.

Très fortement conseillé !

Par FredGri, le 30 juin 2014

Publicité