Le Village qui s'amenuise

1950. Tout va bien, tout du moins jusqu’à ce moment là… C’est la nuit même… Tout le monde dort dans cette petite bourgade de Saint Pol en avoine… et là BOUUUMMM ! Une grosse météorite vient s’écraser dans un champ tout proche… Mais rien de grave, et rien ne se passe d’autre…
Ah si ! 50 ans après, Pierre tue son voisin d’un coup de fusil dans le ventre, pour une sombre histoire de clôture qui se serait déplacée… Seulement, si cela peut paraître banal, il s’avère que la terre s’est mise à se rétracter, et inutile d’être un devin pour comprendre que c’est pas loin d’être le début des ennuis …

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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2 avis sur Le Village qui s’amenuise

S’il fallait un prétexte à Corbeyran pour s’amuser, il l’a trouvé. Cette histoire est une jolie loufoquerie décomplexée et politiquement très incorrecte.
Belle surprise que de voir tournés en dérision les gros bras armés jusqu’aux dents, masqués tels des commandos prêts à bondir sur la première ombre passante.
Et quelle dérision de voir l’éternel désigné volontaire ou le cobaye qui, s’ils n’étaient pas acteurs de cette grosse blague pourrait nous faire penser à des « Hiroshima » entres autres.
L’humour est donc la grande qualité de cet album.
Le dessin est vivant et particulièrement proche du récit. Les mots et les formes s’accordent et l’ensemble donne une bande dessinée un peu rustique, un peu burlesque et un peu poétique.
On sourit beaucoup, on est agacé et on participe à cet amenuisement du terrain comme les habitants eux-mêmes.
Ce n’est pas la bd de l’année mais elle vaut le détour et je me suis amusée.
A lire pour découvrir Corbeyran sous un jour différent.

Par MARIE, le 18 mars 2005

J’éprouve un sentiment mitigé par rapport à cet album… D’une part j’ai trouvé l’histoire plutôt sympathique et bien rythmée, utilisant le nombre de pages nécessaires, sans abréger ni délayer (NDR : l’album fait 64 pages), avec des personnages attachants, parfois burlesques, stéréotypés ou amusants simplement… Mais d’autre part, je n’accroche pas complètement au dessin, qui je dois bien avouer s’adapte assez bien au caractère rural de l’histoire, mais qui reste malgré tout assez grossier à mon goût. Je m’explique, par assez grossier j’entends un trait un peu massif, et pas assez fin pour moi. Ceci dit, je convient que le trait convient au propos, seulement d’un strict point de vue personnel, j’attendais autre chose…
Pour en revenir à l’histoire, si j’ai mentionné plus haut que l’album est plutôt bien équilibré, je trouve que la fin est quant à elle, un peu posée comme un cheveu sur la soupe, abruptement oserais-je dire… Elle tombe un peu là comme s’il fallait trouver une fin à l’histoire, avec obligation de le faire dans les cinq dernières pages de l’album… Un peu regrettable par rapport à l’ensemble de l’album, mais malgré cela, cela reste un album honorable dans l’ensemble, même si j’avoue un peu regretter le dénouement. A emprunter selon moi, mais en gardant à l’esprit que la collection Long Courrier de l’éditeur réserve quand même dans l’ensemble de bonnes surprises.

Par Siam l'Archiviste, le 25 février 2004

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