VIKINGS
Les racines de l'ordre noir 1/2

Il y a un peu plus de mille ans, en 911, un chef viking: Hrólfr, dont on ne sait finalement pas grand chose, se voit proposer, contre l’arrêt de ses pillages, le comté de Rouen, ainsi que d’autres terres (ce qu’on appellera "le traité de Saint-Clair-sur-Epte"), devenant ainsi Rollon, le premier Duc de Normandie.
Mais, autour de ce personnage singulier circulent un certain nombre de légendes. Et c’est justement ce qui intéresse les nazis quand ils viennent fouiller dans la sépulture de Rollon. Ils recherchent un objet mystérieux qui pourrait leur servir à bouleverser définitivement l’issu de la guerre et l’avenir du III ème Reich !
De son côté, le jeune Pierre Le Bihan, aidé par Joséphine, la belle résistante, veut aussi retrouver cette "arme de Dieu", tout d’abord pour déjouer les plans des allemands, mais aussi parce qu’il s’agit là d’une véritable quête historique…

Par fredgri, le 20 mai 2010

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur VIKINGS #1 – Les racines de l’ordre noir 1/2

Nous voilà transportés dans l’histoire avec un grand H, une Histoire que nous connaissons finalement assez peu, une période pleine de violence, de combats, de pillages, ou les vikings arrivent sur nos terres, ou ils massacrent à tour de bras, et ou la France a failli prendre un autre visage. Ce "Rollon" est certainement l’un des meilleurs exemples de ce qui se passa à cette époque. Même si ce traité ne l’empêcha pas, ensuite, de reprendre ses pillages, de s’allier avec d’autres vikings et de s’opposer au roi de France… Il démontre, néanmoins, que les cultures s’opposèrent, se transformèrent et s’enrichirent.
C’est donc dans ce cadre très précis que l’intrigue de ce diptyque prend place, et je trouve que c’est fait de façon très intelligente. En effet, il y a un cadre certes "légendaire", une sorte de mystère ambiant, malgré tout, Patrick Weber n’use pas non plus "d’effets spéciaux" pour gonfler ses révélations, on reste dans un cadre très réaliste. Le rythme est, lui, assez calme aussi, les personnages prennent le temps de s’installer tout en étant très clairement décris. Peut-être sont-ils identifiables trop vite et manquent pour le coup d’un chouilla de profondeur… Toujours est-il que nous entrons rapidement dans le récit et les enjeux sont clairs, tout de suite.
Graphiquement, le trait de Laurent Sieurac ne cesse de progresser d’album en album. Ici, on sent un énorme travail de documentation, que ce soit les vêtements, les décors, rien n’est laissé au hasard ! (avec, régulièrement, de très très belles cases)
Un premier album qui saura ravir les lecteurs amateurs d’aventures historiques avec recherches archéologiques à l’appui ! Un très bon tome 1 !

Par FredGri, le 20 mai 2010

Publicité