VIEWFINDER
You're my naked truth in viewfinder

 
Monnaie d’échange entre Asami et Feilong, Akihito a contre toute attente glissé entre les doigts des deux, se retrouvant l’otage de Russes qui se sont eux aussi "invités" sur le bateau de Feilong dans l’objectif de mettre la main sur les tant convoités documents ayant trait aux droits sur les casinos de Macau…
 

Par sylvestre, le 1 juin 2011

Publicité

Notre avis sur VIEWFINDER #5 – You’re my naked truth in viewfinder

 
Entre un premier épisode bonus proposant un flashback dans l’histoire de Feilong et un tout dernier chapitre intitulé "Paradis éphémère", c’est la fin de l’histoire "Naked truth" qui est à découvrir dans ce volume 5 de la série manga Viewfinder. A ce stade de l’histoire, ce n’est plus entre deux hommes que le jeune photographe héros (qui n’a d’ailleurs plus pris de photo depuis longtemps !) est ballotté ; mais entre trois clans, un groupe de mafieux russes s’étant invité dans la danse.

De nombreuses séquences sont dignes d’un polar. D’autres, plus sexy, viennent donner ses galons de yaoi à ce manga. Sans révéler si c’est à un happy end ou non qu’il faut s’attendre à la fin de cette lecture, on peut toutefois faire l’observation suivante : dans certaines séries où duels et combats sont le fonds de commerce, les adversaires parlent beaucoup lors de l’action, et souvent, c’est dans les paroles et grâce au bon sens que se jouent les face à face. Ainsi, il n’est pas rare de voir le "méchant" (donné gagnant par sa force, par exemple) finir par voir s’inverser la tendance en faveur du "gentil". Dans Viewfinder, il y a l’action… et il y a l’amour. Et bien, c’est l’amour qui fait changer les situations, qui fait changer les hommes, et qui fait que les enjeux, aussi importants soient-ils (ici, ils sont économiques), passent finalement au second plan.

Viewfinder est une fiction plus ou moins irréaliste, donc. Forcément, oserais-je dire… Mais c’est un yaoi de qualité comparé à d’autres, avec un bon dessin et en ce sens où tout n’y est pas seulement prétexte à voir des ébats entre hommes car un vrai background existe et qu’il n’est pas le classico-classique contexte scolaire cher à de trop nombreux mangakas de yaoi.

Pour public averti. Bonne lecture.
 

Par Sylvestre, le 11 juin 2011

Publicité