VIEILLE BRUYÈRE ET BAS DE SOIE
La tâche noire (édition luxe)

Après cinq années d’enquêtes, l’inspecteur Arbuckle espère mettre un terme aux malversations de Sir Walter Rutherford. Son comptable, Alcorn, est sur le point de témoigner à son encontre. Mais pour cela il attend une grâce royale et une promesse d’une nouvelle vie, ensuite, il pourra déchiffrer les registres qui sont en sa possession.
L’inspecteur attend avec impatience la venue de Lord Dravott avec ce précieux sésame, mais c’est sa charmante nièce, Miss Mac Millan, qui se présente. Sir Walter recherche son comptable, qui se cache au domicile d’Arbuckle. Il emmène Miss Mac Millan chez lui pour qu’elle le rencontre mais durant la nuit Alcorn est assassiné. Tous les soupçons se portent sur Sir Walter mais ce dernier se tue au volant de son bolide. Plus tard une autre sommité de la noblesse londonienne en affaire avec Sir Rutherford est assassinée et à leurs côtés on trouve à chaque fois une étrange marque noire.

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur VIEILLE BRUYÈRE ET BAS DE SOIE #1 – La tâche noire (édition luxe)

Vieille bruyère et bas de soie nous plonge dans le Londres de la fin des années 30 sur fond de littérature anglaise. En effet, Willem multiplie les références aux romans Stevenson comme L’île au trésor et la nouvelle L’Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde. D’ailleurs cette piste littéraire nous conduira par le suite en Ecosse, patrie du romancier. Cette trame nous donne une intrigue passionnante à suivre avec cet inspecteur Arbuckle aux faux airs de Sherlock Holmes et de docteur Watson.
Cette édition noire et blanc de 96 pages est vraiment sublime, même trois ans après sa sortie elle est encore disponible et nous permet d’admirer le travail d’Etienne Willem sur les crayonnés et l’encrage. Car en vis à vis on trouve la page crayonnée et à droite la même page encrée. Certes le crayonné est vraiment poussé et ne permet de juger le travail de recherche, ni les éventuelles retouches de storyboard entre l’ébauche et la page finale, mais ne boudons pas notre plaisir. Parfois le crayonné, avec ces jeux de lumière et d’ombre est plus séduisant que l’encrage qui lui ne montre que les traits.
Si on aime les styles semi réalistes à la limite du dessin animé (d’ailleurs Etienne Willem travaille énormément pour l’animation) cette série est faite pour vous. Les personnages ont des "bouilles" vraiment attachantes. A noter qu’un spin off de cette série existe avec Le cercueil des souvenirs qui nous replonge dans les souvenirs de Lord Dravott et de se rencontre avec Miss Mac Millan.

Par Eric, le 30 juin 2007

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