Vidéos privées

Justine est une très belle jeune femme généreusement pourvue qui travaille comme "potiche" dans une émission de télé. Son compagnon, Roger, aime la regarder sur son petit écran, il fantasme sur ces hommes qui la matent à leur tour, qui s’imaginent mille et une scénettes avec la belle brune.
Il décide de franchir le pas et achète un caméscope afin de progressivement amener la jeune femme à accepter qu’il filme leurs ébats. Mais, progressivement, il pousse de plus en plus son idée, quitte même à y mêler son propre frère. Mais voilà, ce dernier se prend lui aussi au jeu, et quand Roger décide de laisser tomber, il prend la relève, amenant Justine à subir ses fantasmes les plus tordus…

Par fredgri, le 13 juin 2015

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Notre avis sur Vidéos privées

Avec ce nouveau volume Ardem s’attaque au fantasme de l’image, se représenter pendant l’acte, se regarder ensuite. Et même si très vite il se sert de ce prétexte pour glisser vers des scènes très explicites il amène aussi le tout assez habilement par un procédé de croisement de témoignages qui est tout de même intéressant. On peut ainsi appréhender les diverses motivations des uns et des autres, ce qui les amène à doucement glisser vers le non retour !
Et c’est intéressant de voir qu’au final c’est Justine qui est montrée du doigt, genre "je n’aurais jamais cru ça d’elle" alors que dès le début elle reste celle qui subit avant tout les évènements, même si elle finit par y prendre plaisir !

Ardem, une fois encore, s’attache au même modèle d’héroïne, une belle fille très très bien foutue qui doit se soumettre aux désirs de ses partenaire, plus forcées qu’autre chose, et qui finalement prend plaisir dans ces scènes de soumission. On est au cœur des thématiques de l’auteur, l’avilissement de la beauté, son contrôle pour assouvir tout les fantasmes qui se présentent.
Et Ardem se débrouille particulièrement bien. Son récit s’attarde pas mal sur les ébats divers, mais c’est aussi le but de ce genre de bande dessinée X, pas de quiproquo, pas d’ambiguïté, une belle nana, des mecs autour qui se masturbent, et zou le récit peut se lancer !

Alors oui l’image de la femme qui se détache de ce récit n’est pas hyper glorieux, toutefois l’auteur ne déborde pas forcément sur des scènes trop extrêmes et cela reste de l’exutoire avant tout !

Pour amateur averti néanmoins !

Par FredGri, le 13 juin 2015

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