VICTOR SACKVILLE
Le code Zimmermann - L'opéra de la mort

 
L’agent britannique Mc Cowen s’est fait assassiner et c’est à Victor Sackville qu’il est demander de terminer sa mission. L’espion remplaçant va être affecté à Bruxelles sous le nom de M. Sweert au Théâtre de la Monnaie, en qualité de régisseur : une couverture qui lui permettra d’avoir ses entrées dans les salons mondains où il côtoiera des Allemands et des Alliés ; et où pullulent à coup sûr moult agents comme lui, hommes et femmes. Son rôle est de permettre à un code secret d’être transmis à La Haye, code bien sûr détenu dans le saint des saints de la Kommandantur nazie à Bruxelles…
 

Par sylvestre, le 2 octobre 2013

Notre avis sur VICTOR SACKVILLE #1 – Le code Zimmermann – L’opéra de la mort

 
Des espions, des contre-espions, des agents oeuvrant dans les mêmes intérêts mais ne sachant pas forcément qu’ils sont de la même boutique… Des personnes qui pensent connaîtrent l’autre mais se trompent sur son compte… ou pas ! Voilà de quoi faire un beau sac de nœuds et c’est exactement dans ça qu’on est poussé lors des différentes rencontres plus ou moins officielles auxquelles on assiste au cours de l’album après la scène d’ouverture. On nous présente en effet beaucoup de gens puis on passe à d’autres et ainsi de suite. Certains doivent être des amis, mais ce n’est pas sûr. D’autres sont certainement de l’autre camp, mais ce n’est pas clair non plus… Ce qui fait qu’il est assez difficile de rentrer dans cette histoire puisqu’on a l’impression, à chaque page tournée, de ne pas être certain de savoir qui est qui par rapport aux autres ! M’enfin, c’est là-dessus aussi que repose une partie de l’intrigue : si tout était clair comme de l’eau de roche, le plaisir d’avancer dans la lecture serait moindre.

Mais il vaut mieux s’accrocher, disons-le. Et espérons que la relative difficulté de ce premier scénario ne soit pas de mise dans les albums suivants ! Car Victor Sackville ne le savait pas à l’époque de ces premières apparitions, mais il était promis à une longue carrière d’au moins 24 tomes (à la date de cet avis) ! L’intérieur de la couverture était d’ailleurs là pour nous souffler l’ambition des auteurs : des temples sud-américains y apparaissaient et laissaient entendre que l’espion de George V allait être appelé à de palpitantes aventures autour du monde !

Le dessin et les couleurs sont d’une autre génération, mais ça colle avec le petit côté british de l’œuvre. On sent le travail de Francis Carin qui réalise des dessins pleins de détails même si à côté de cela on relèvera des faiblesses dans certaines anatomies. On appréciera en tout cas particulièrement l’astuce graphique trouvée par les auteurs pour la page 27, une astuce attribuée à Sackville qui, devant s’identifier discrètement à celui qu’il doit rencontrer, dessine un nombre particulier à la surface de la patinoire sur laquelle il évolue patins aux pieds !

Cette bande dessinée a été prépubliée dans l’hebdo Pourquoi Pas ? C’est un épisode 1 bien calculé mais limite compliqué dont la suite est à lire dans le tome 2 de la série.
 

Par Sylvestre, le 2 octobre 2013

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