VICTOR SACKVILLE
Le code Zimmermann - Le prédicateur fou

 
Pour tenir en respect les Etats-Unis, voire pour les envahir, les Allemands souhaitent l’alliance avec le Mexique et montent les populations de ce pays contre leur voisin nord-américain. Dans ce contexte, des agents allemands ont programmé un attentat contre un complexe industriel américain basé au Mexique, la Maritime Oil Company, et ont réussi à y infiltrer l’un des leurs grâce à un laissez-passer qu’ils ont dérobé à un médecin Anglais qu’ils retiennent prisonnier.

Victor Sackville et Diane sont au Mexique où ils se sont mis à la recherche du médecin disparu. Avec la précieuse aide d’un gamin, ils vont réussir à délivrer leur compatriote et vont tout mettre en œuvre pour empêcher les Allemands de commettre l’attentat prévu, après quoi il leur restera à atteindre l’objectif qui les avait poussés à traverser l’océan : remettre la main sur les documents stratégiques qui leur avaient été dérobés…
 

Par sylvestre, le 3 novembre 2013

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Notre avis sur VICTOR SACKVILLE #2 – Le code Zimmermann – Le prédicateur fou

 
Le changement est radical ! Après avoir vécu le premier tome sous les gris cieux de plusieurs pays européens, c’est dans la chaleur du Mexique que l’on retrouve le héros Victor Sackville et Diane qui l’accompagne. Si ce changement de décor est dû à la volonté de ces deux-là de reprendre possession du livre qui leur a été dérobé, on comprend qu’il est aussi en relation avec la politique des Allemands dans la série : on avait effectivement appris, dans le tome 1, leur ambition de se rapprocher du Mexique pour pouvoir défier les États-Unis.

Victor Sackville a ça de plus qu’un Tintin : lui aussi parcourt le globe, mais en qualité d’espion, il œuvre à plus grande échelle. Les missions qu’il a ont des répercussions beaucoup plus importantes, qui concernent des pays entiers et peuvent jouer sur le déroulement de guerres. Et pas la Syldavie ou le San Teodoros, hein, mais de vrais pays existant sur nos cartes !

Cela dit, si ce besoin d’authenticité donne de la consistance au récit et fait de cette fiction quelque chose d’uchronique et de réaliste, on compte aussi dans les aventures de l’espion de Georges V des séquences beaucoup plus "folkloriques", avec toute la facilité scénaristique que l’emploi de ce mot implique. Vous verrez ça dans ce tome 2 où les auteurs n’hésitent pas à mettre en scène des rituels centre-américains d’un autre âge pour permettre à leurs héros d’échapper à leurs ennemis ou au contraire d’être en danger ! Ces choix des auteurs posent les limites de la crédibilité de la saga mais ne plombent pas tout pour autant. Seulement maintenant, on est fixés : les aventures de Victor Sackville doivent être prises pour ce qu’elles sont : les rocambolesques péripéties d’un gentleman de papier bien décidé à faire "s’évader" le lecteur… qui en redemandera !
 

Par Sylvestre, le 3 novembre 2013

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