VICTOR LALOUZ
En route pour la gloire

Victor Lalouz est petit, malingre, myope, quasi chauve, et … puceau. Et pour lui, le seul gros problème, c’est juste le dernier adjectif. Comment y remédier ? Mais en devenant célèbre, pardi ! Il aura ainsi toutes les filles à ses pieds. Pour ce faire, il bidonne son CV et arrive à se faire embaucher à SMAK FM. Entre deux rendez-vous chez son psy pour y parler de sa mère, en route pour la gloire !

Par beuleu, le 1 janvier 2001

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Toute la BD, que de la BD !

3 avis sur VICTOR LALOUZ #1 – En route pour la gloire

Il est sans-gêne, petit, pas beau, un corps ridicule, d’énormes lunettes insupportables, une chevelure datant du moyen âge, Victor Lalouz, représentant parfait de l’anti-héros, a un irrésistible pouvoir de séduction. Il est agaçant mais on lit tous les gags.

Il est plutôt mal fichu mais on le regarde avec curiosité puis humour, et même tendresse.
Nouveau personnage de l’univers humoristique du 9ème art, ce perdant de première est en réalité tout le contraire. Par exemple quand nous nous battons pour décrocher un job, il arrive à ses fins presque du premier coup. Pas de quartier avec ce personnage sans foi ni loi, ça passe à tous les coups car comme on dit, aux innocents les mains pleines même si cet innocent là est plus grossier et sûr de lui qu’il ne le faudrait. Seule ombre au tableau : les filles. Là, ça ne marche vraiment pas.

Le dessin simple et basique ne demande pas plus de détails pour que les gags fonctionnent et comme chaque lecteur a sa sensibilité propre, il y en a pour tous. Par exemple, j’aime beaucoup « stressman » ou encore « Les boules de noël » parce que entretenir sa naïveté au milieu du monde d’activité « in » dans lequel baigne ce cher Victor, est un luxe qui fait rêver.
Bravo pour ce recueil de gags drôles et actuels à lire par moments tout en se disant qu’on a de la chance de porter un autre nom que ce Lalouz…

Par MARIE, le 1 août 2006

Après Focus et son love coach, nous voici arrivés dans la vie de Victor Lalouz, le célèbre animateur de radio en devenir. Débutant l’histoire avec son inscription falsifiée dans une société de travail temporaire afin d’intégrer la télé ou bien le cinéma ou bien la radio. Alternant séance chez son psy, émission en direct et plan cul, Victor Lalouz ne recule devant rien pour arriver à ses fins, faire monter l’audimat et ainsi obtenir son émission personnelle, lui permettant ainsi d’accroître sa notoriété et par la même changer le regard des femmes sur lui!
Il est vrai que ni son physique, ni son mental ne sont en sa faveur ! Heureusement toujours positif il saura, avec l’aide de ses collègue de travail Samy, Nina et la superbe Bouba, animer aussi bien l’émission radio que les bureaux !

 
Diego Aranega renouvelle le genre du garçon de bureau sans emploi cher à nos cœurs en le mettant au goût du jour. Dans la plus pure tradition de la collection Poisson Pilote. Que du bonheur !

Par Lolo, le 3 juillet 2006

Je ne connaissais de Diego Aranega que les illustrations dans Télérama, auxquelles je n’accroche pas. Cette BD est pourtant dans le même style, mais c’est sa ressemblance avec le retour à la terre de Ferri et Larcenet (que j’ai apprécié seulement après l’avoir lu), qui m’a décidée : parution dans la même collection, même genre de graphisme « simple », de colorisation, et aussi des strips d’une demi-page.
Cet enchaînement de petits gags donne un bon rythme à l’album, le sourire est apparu sur ma figure dès le début et ne l’a pas quitté, même si je me suis rarement esclaffée.
Les gags sont inégaux, au sens que certains sont classiques ou déjà vus, d’autres nouveaux, mais tous franchement cocasses, le ridicule de Victor toujours constant. Il l’est tellement, et si naïf qu’il en est attendrissant. On le plaint même, car il faut reconnaître qu’il a quand même des « circonstances atténuantes ». C’est l’archétype du « pauvre gars » qui n’a pas eu tous les atouts pour réussir dans la vie.
C’est ça la finesse de cet album : on s’amuse de bon coeur, mais quelque part, on s’attache à Victor. C’est peut-être aussi parce qu’il me rappelle certains des ados que j’ai autour de moi, sauf que lui est adulte, et ça devrait rappeller à certains leur jeunesse …
Les personnages secondaires sont aussi très caricaturaux, que ce soit le psy, « la » fille, le directeur de la radio ou les 2 collègues (dont un est noir, je vous laisse imaginer ce que Victor a voulu vérifier …).
En tout cas, j’ai passé un agréable moment en sa compagnie, et je vais essayer de suivre ce que Diego Aranega va en faire : le déniaiser ou pas !

Et pour faire plus amples connaissances avec ce "Don Juan" moderne, rendez vous sur son blog (surtout si vous êtes blonde à forte poitrine 😉 )

Par Beuleu, le 22 janvier 2006

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