TEN GRAND (VF)
D'amour et de mort

(Ten Grand 1 à 6)
Joe Fitzgerald est un ancien homme de main à la solde de la mafia. Son dernier contrat était en fait un piège pour le sacrifier à un démon, mais l’opération a provoqué à la fois sa mort et celle de sa bien aimée, Laura. Ressuscité par un mystérieux ange, Joe va devoir combattre des démons afin de pouvoir retrouver, même quelques minutes seulement, l’âme de Laura.
Mais évidemment rien n’est simple dans cette histoire…

Par fredgri, le 17 juillet 2014

Notre avis sur TEN GRAND (VF) #1 – D’amour et de mort

On connait J. Michael Straczynski, qu’il soit scénariste de séries télé (Babylon 5, Jeremiah…) ou de comics (Rising Star, Fantastic Four, Superman, Midnight Nation…), son nom ne passe pas inaperçu. C’est pourquoi, cette nouvelle série chez Image (depuis le temps qu’on vous le dit que cet éditeur défonce tout en ce moment !) a de quoi retenir notre attention, d’autant qu’elle arrive dans le catalogue Delcourt par la même occasion !

Alors, tout de même, le début est assez intriguant, il faut le reconnaître, mais voilà… Le scénariste essaye de refaire son Midnight Nation, mâtiné cette fois, d’une touche de John Constantine à peine déguisée. Du coup, on s’y mélange un peu entre les ambiances, c’est mou du genoux avec des ritournelles qui reviennent sans cesse, comme cette motivation pour revoir Laura, ces histoires d’anges pas très abouties et des objectifs pas très bien définis qui embourbent le lecteur dans des laïus qui tendent vers l’auto-apitoiement, étiolant un scénario pas très passionnant au final, dommage !

Il faut dire que Straczynski a tendance à miser un peu trop sur le format et donc faire à un moment donné un peu de remplissage pour coller au nombre de numéro !
Ce qui fait qu’on n’accroche pas vraiment à cette histoire qui manque cruellement de charisme, de ce sens des personnages qui pourrait transcender le concept !!!

En parallèle, Templesmith est lui aussi vraiment en très petite forme, un dessin assez faiblard recouvert par un travail de texturage souvent trop envahissant et prétexte à unifier les ambiances colorées. Bon, parfois ça fonctionne très bien, c’est même magnifique, mais le plus souvent il impose une atmosphère glauque et oppressante sur des dessins qui auraient mérités à être un chouilla plus fignolés ! A la limite C.P. Smith est plus sympa, avec une vraie personnalité et un graphisme bien plus homogène et moins foutraque !

Une nouveauté qui s’adresse avant tout aux fans inconditionnels de Templesmith et peut-être de Straczynski aussi, par la même occasion !

Par FredGri, le 17 juillet 2014

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