POWER GIRL (VF)
Un nouveau départ

(Power Girl 1 à 6 + Wonder Woman 600)
Power Girl vient elle aussi de Krypton, à la seule différence qu’elle est initialement arrivée sur une terre parallèle avant de se retrouver, à l’issu de Crisis, sur la même Terre que les autres héros DC classiques. Mais depuis ce temps là elle a du mal à trouver sa place. Sous son identité publique, Karen Starr, elle a donc monté son entreprise, les laboratoire StarrWare, tout en assurant sa carrière de super héroïne, membre de la JSA. Ce qui l’amène à devoir combattre des ennemis comme l’Ultra-humanite ou encore ces trois extra terrestres qui viennent d’arriver, semant la zizanie partout autour d’elles…

Par fredgri, le 4 mars 2014

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Notre avis sur POWER GIRL (VF) #1 – Un nouveau départ

Avant le reboot de DC Power Girl a eu droit à sa série gérée par le duo Palmiotti/Gray et dessinée par Amanda Conner. C’était le retour à un esprit bon enfant, mélant action et humour, le tout autour d’une héroïne aux formes généreuses, le charme incarné dans un corps de guerrière !

En commençant cette lecture il faut oublier la version qui va suivre dans World’s Finest, même s’il y a beaucoup de similitudes néanmoins. Là on est encore dans l’univers pré-52, Power Girl fait partie de la JSA, depuis des lustres, elle est agréable, pas du tout le type de nana compliquée, elle essaye de transformer sa boite en entreprise bénéficiaire, elle cherche un appartement, elle vit avec son chat et a comme projet de faire de Terra une humaine comme les autres. Bien sur son quotidien est régulièrement ponctué de combats divers, d’explosions, de robots géants à abattre, mais au fond elle prend la vie du bon pied…
En effet ce premier volume se lit avec beaucoup de plaisir, c’est léger, bien rythmé et on avale le tout sans vraiment s’en rendre compte… Et ce malgré le fait que ça ne raconte pratiquement rien tout du long, que ça reste dans de l’anecdotique la plupart du temps… Bon j’exagère, on apprend progressivement pas mal de petites choses, c’est juste que c’est souvent des intrigues prétextes pour présenter une héroïne décalée, pas vraiment en prise avec l’univers DC. Mais il se dégage aussi une vraie ambiance décontractée, loin des grands enjeux, rythmée par les monologues de Power Girl qui raconte son quotidien, ses relations de boulot, ses questionnements au sujet de son chat, de son entreprise…

Palmiotti et Gray ne se lancent donc pas dans des récits complexes, le propos n’est visiblement pas à la gravité, et c’est renforcé par le trait de Conner parfois aux limites du cartoon. C’est donc très expressif, souvent drôle et décérébré.
Oh il n’y a rien de bien transcendant dans ce premier tome, si ce n’est qu’on passe un excellent moment à suivre une magnifique super héroïne peut-être trop souvent limitée à son physique de pin-up, qui gagne malgré tout ici une vraie épaisseur positiviste et enjouée.

Très conseillé !

Par FredGri, le 4 mars 2014

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