BEFORE WATCHMEN (VF)
Rorschach

(Before Watchmen: Rorschach 1 à 4)
Rorschach en est au début de sa carrière de justicier. Il va prendre ses premières leçons dans la rue au contact des gangs, à la force de ses poings, mais aussi en recevant lui même ses premiers coups…

Par fredgri, le 9 juin 2014

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Notre avis sur BEFORE WATCHMEN (VF) #3 – Rorschach

On en a beaucoup entendu sur ce projet Before Watchmen, mais surtout beaucoup espéré, en dehors de cette polémique assez légitime qui s’interroge sur la pertinence d’une telle démarche, et encore plus quand elle se propose de "compléter" le Magnus Opus ultime de Moore que représente encore maintenant Watchmen.
Ces mini-séries sont donc non seulement l’occasion de jauger de la pertinence du propos sans toutefois éviter la comparaison avec l’œuvre d’origine.

De tout ceux qui se sont retrouvés aux commandes de mini-séries Before Watchmen, Azzarello est peut-être celui qui va le moins tenter de sortir son épingle du jeu. En effet, ses deux récits ont du mal à décoller de l’anecdotique, sans jamais arriver à gagner l’essence même des personnages. On a à chaque instant l’impression de lire un arc lambda d’une série en cours de route, qui a gagné sa vitesse de croisière. On lit tout ça d’un oeil de plus en plus distant, absolument pas passionné par ce qu’il nous propose.

Pour Rorschach, qui commence sa carrière dans la rue, combattant un gangs et son patron particulièrement violent, on a vraiment l’impression de lire une histoire assez commune, sans importance réelle… Du Azzarello pas forcément inspiré qui se contente de nous proposer ses énièmes scénarios on the street, magouilles de maquereaux balafrés et autres règlement de compte… Il ne s’intéresse pratiquement pas au résurgences avec Watchmen, ni même au rapport que peut entretenir son personnage avec les autres héros, si ce n’est ici avec Night Owl, mais c’est tout…

Graphiquement, tout de même, c’est d’un autre niveau. Bermejo livre une très sympathique prestation avec Rorschach. C’est vivant, bien glauque, tout à fait dans le ton du personnage !
Mais Bermejo nous avait déjà montré combien il était à l’aise dans ce genre d’ambiance, il semble, en effet, être l’artiste idéal pour coller au perso !

Un album loin d’être exceptionnel, globalement. Pas forcément conseillé ou alors juste pour admirer les planches !

Par FredGri, le 9 juin 2014

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