Le ventre du Minotaure

Perdu dans les méandres des couloirs du métro, Paul Chamillat se faufile dans cet univers souterrain peuplés par d’étranges personnages, des parias de la surface; il va tenter de trouver le bout de ce labyrinthe et oublier le Minotaure qui sommeille profondément en lui.

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Le ventre du Minotaure

Beltran, dans cet album de début de carrière, était encore bien ancré dans une bande dessinée plus underground. Il livrait régulièrement des planches en noir et blanc faites sur carte a gratter ou bien comme avec cet album des planches à la gouaches au style si expressif. Pour l’occasion il raconte les péripéties de ce personnage au visage bovin, qui lutte contre sa solitude au milieu de cette promiscuité. C’est un étrange voyage que celui de ce « héros » décalé, un voyage qui peut déstabiliser ou dans un premier réflexe, faire sourire (notemment les premières scènes avec la belle brune au bustier bien rempli ou aussi cette scène avec la mama généreuse), néanmoins cette petite grimace devient vite plus cynique et le métro prend alors l’apparence d’un monde vivant particulièrement cruel et dérangé. Pour découvrir les premiers pas d’un auteur qui a depuis décidé de plutôt partir vers des voies plus dorées et donc moins personnelles. très intéressant.

Par FredGri, le 24 février 2003

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