VELO MANIACS (LES)
Tome 8

La fine équipe du Guidon’s Club quitte Pignon-sur-Rut pour Biensou-Lacouët. C’est donc en la belle région de la Bretagne que le remuant team des vélomaniacs a décidé, à l’invite d’un ancien collègue de course d’Aimé, le coach, d’aller faire un stage d’entraînement cycliste. Est-ce que ce dépaysement lui sera profitable ? Nez dans le guidon et bloqués dans leurs cale-pieds, les joyeux dompteurs de la petite reine nous assurent d’un parcours haut en couleurs, entre paysages, gastronomie, traditions locales de choix et bravades de tout poil.

 

Par phibes, le 20 juillet 2012

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Notre avis sur VELO MANIACS (LES) #8 – Tome 8

Et hop, un tour de pédale supplémentaire pour les sémillants vélomaniacs qui viennent, avec ce 8ème opus, nous faire étalage de leurs nouvelles joyeuses pérégrinations. Alain Julié et Jean-Luc Garréra restent ainsi en selle pour nous entraîner cette fois-ci, grand plateau, petit pignon, sur les routes de la superbe terre de Bretagne.

Ce tome, qui trouve un certain écho avec l’actualité cycliste du moment (nous sommes en plein Tour de France), nous transporte comme il se doit dans l’univers de dérision que Jean-Luc Garréra, en tant que scénariste, affectionne tout particulièrement. Mettant à l’honneur le "deux roues" avec une fantaisie qu’on lui reconnaît, ce dernier s’amuse et nous amuse de ses historiettes d’une planche en général, au travers de facéties cycliste de très bon ton.

Par ce biais, on lui saura gré de la façon dont il anime ses personnages récurrents, dans des ambiances festives et "gaguesques" qui mettent en exergue la fameuse Bretagne, pays de prédilection de la petite reine, des légendes celtiques, de dialecte et de nombreuses spécificités. L’évocation, humoristique, ça va de soi, est pour le moins rafraîchissante et se veut agrémentée par des chutes (non pas de vélos) habilement amenées.

Alain Julié est également au faîte de son art type gros nez qu’il restitue d’un trait rapide et généreusement mouvementé. Ses personnages sont, quant à eux, suffisamment expressifs et pleins de vie, bénéficiant ainsi d’une bonhomie bien appréciable.

Une échappée burlesque bretonne telle qu’on les aime, sans réelle prétention, distrayante à souhait et idéale à lire durant les vacances.

 

Par Phibes, le 20 juillet 2012

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