VELO MANIACS (LES)
Tome 4

La sympathique équipe cycliste de la petite commune de Pignon-sur-Rut bénéficie d’un régime sur selle draconien. Gérée par un coach omniprésent et composée de membres versés dans l’art d’accumuler les gaffes, elle s’entiche d’un nouveau venu que bien des clubs sportifs de "la petite reine" souhaiteraient intégrer à savoir Richard Virenque. Compte tenu de son savoir-faire (il a plus d’un pois à son maillot), celui-ci va inculquer, dans la mesure du possible, les bonnes manières cyclistes à ses nouveaux coéquipiers. Allez Richard !

Par phibes, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur VELO MANIACS (LES) #4 – Tome 4

Alors que nous attaquons la quatrième étape de leur tour de force "vélomaniaque", le tandem Jean-Luc Garrera et Alain Julié maintient le nez dans le guidon sans subir la moindre fringale. Fort de la réputation de ce sport mondialement reconnu et pratiqué, ces deux coureurs sans limite repartent de plus belle en engageant leur plus gros braquet pour de nouveaux gags "cyclopédiques".

Pour l’occasion, ils bénéficient d’un renfort de taille, d’une assistance technique des plus compétentes et des plus célèbres en matière d’utilisation du deux roues. Richard Virenque fait donc son entrée de son plein gré dans le monde de la bd et vient prêter main forte au 9ème art comme l’ont déjà fait Stéphane Diagana dans les "Zathlètes" ou encore Eve Angeli dans "La revanche des blondes" paru chez HugoBd. Ici, le spécialiste de la montagne intervient pour prodiguer quelques conseils avisés sur l’art de concrétiser une course cycliste.

L’ensemble produit est sympathique et se lit agréablement. Jean-Luc Garrera ("La revanche des blondes", "OM droit au but") ne perd, à aucun moment les pédales et maîtrise avec honneur les chutes. Sans se prendre le casque, on devine une certaine malice de sa part à tourner en dérision dans une ampleur modérée la compétition cycliste et son environnement. L’humour appréciable qui se dégage est sans faux col et fait mouche.

Alain Julié maîtrise son trait débordant de ressources. Fort de son expérience antérieure avec "Les manuscrits de sang" (c’est là sa seule forme de dopage!), il signe des dessins humoristiques rapides et expressifs sans fioriture redondante. La caricature de Richard Virenque est des plus aimables et conforte celui-ci dans son rôle de personnage au grand cœur.

Allez les minots, en attendant que le Tour de France ne défraye à nouveau la chronique, que diriez-vous d’une petite mise en condition initiée par les membres exubérants du Guidon’s club et patronnée par le Richard Virenque himself ? Cet album est à proposer à tous les maniaques de la petite reine et au-delà sans restriction !
 

Par Phibes, le 16 juin 2008

Publicité