VELO MANIACS (LES)
Tome 10

Rien n’est plus difficile pour une célébrité de la petite reine que de passer inaperçu sur les routes où se pratique couramment le vélo. Laurent Jalabert en a fait l’expérience du côté de Coursan-la-Selle en croisant inopportunément certains équipiers du Guidon’s Club. Cette rencontre assurément de taille s’est achevée à l’hôpital avec, en prime, un pied dans le plâtre pour l’ancien coureur professionnel. Malgré tout, cette déconvenue déplaisante se voit estompée par la générosité des membres du Guidon’s Club si bien que Laurent décide de les aider du temps de sa convalescence. Voici une aubaine dont Aimé et ses petits gars vont pleinement tirer profit et même en abuser. Heureusement que Jaja est vraiment très sympa !

Par phibes, le 26 juin 2014

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur VELO MANIACS (LES) #10 – Tome 10

Après avoir agi sous le couvert de l’ancien grand grimpeur Richard Virenque (voir tome 4 et 5), la sympathique équipe de Pignon-sur-Rut revient cette fois-ci épaulé par un autre champion de la petite reine tout aussi populaire à savoir Laurent Jalabert.

Intervenant à double titre dans ce nouvel album (en préambule et dans les historiettes), Jaja vient ici pour donner un coup de pouce à cette équipe de vélomaniacs que l’on connaît bien et qui n’en finit pas d’accumuler les gags. Et le moins que l’on puisse dire est qu’il participe activement, en coach bien intentionné pour "driver" les petits chéris d’Aimé qui, malgré tout, lui réserveront, fidèles à eux-mêmes, de bons tours.

A cet effet, toujours sous la houlette du prolixe Jean-Luc Garrera qui en connaît désormais un rayon dans l’art du divertissement, ces fameux cyclistes repartent pour une série de gags ayant trait à la plus belle conquête de l’homme, après le cheval évidemment. Dans un concept maintenant bien éprouvé d’un gag par planche principalement, les vélomaniacs, qui se conjuguent aussi bien au masculin qu’au féminin, nous entraînent dans des tours de roues facétieux toujours aussi risibles. Aussi, grâce à cet humour ambiant très soft, qui mêle simplicité et efficacité et qui génère des conclusions légères, et également, grâce à la variété des histoires autour du thème du vélo, on ne s’ennuie pas une minute à suivre les pérégrinations du désopilant Guidon’s Club.

Comme qui dirait que le trait d’Alain Julié coule de source tant ce dernier maîtrise cet univers semi-réaliste. L’artiste trouve toujours le moyen de faire passer un message animé et comique à la faveur d’expressions, de représentations qui se suffisent à elles-mêmes et qui éludent profitablement une caricature trop extrême. Aussi, on se laisse gagner par cette sympathie ambiante emmenée déjà par le personnage de Laurent Jalabert et par les autres aussi, qui se veut rafraîchissante et surtout distrayante.

Une bonne petite bande dessinée facétieuse que tout adepte de la petite reine pourrait avoir dans sa bibliothèque de passionné.

Par Phibes, le 26 juin 2014

Publicité