VELL'A
An'Ra'Se'

Après avoir été rattrapées par les guerriers de Sorga et libérées de leurs geôliers par un prêtre-guerrier, Vell’a et Poison qui se retrouvent otages, sont arrivées à la destination qui leur a été assignée. En effet, leur dernier agresseur les a conduites aux pieds des Monts Thornsveld, sur le domaine des Trois Initiés auxquels la princesse de Gangarah doit être présentée. C’est en ces lieux souterrains que le soldat religieux lève une partie du voile quant aux raisons des nombreuses déconvenues de la jeune brune. A partir de cet instant, les masques tombent et font entrevoir une machination diabolique, fomentée de l’intérieur et dont les Trois Initiés et le Tentrar Sorga semblent être les principaux intéressés. Mais pour cela, il faut que la prophétie à laquelle Vell’a est liée, s’accomplisse.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur VELL’A #3 – An’Ra’Se’

Ce troisième et dernier tome est, comme il se doit, celui du grand dénouement. Enfin, l’on va comprendre les raisons d’un tel acharnement sur cette pauvre princesse Vell’a qui n’en finit pas d’en découdre avec la gente masculine. Après avoir transité entre de nombreuses mains peu agréables et avoir parcouru des lieux peu propices à une promenade saine, la belle brune transformée en Araya arrive au terme de ses mésaventures. En effet, serrée de près par des soldats masqués loin d’être des inconnus, elle échoue aux pieds même des fameux Initiés dont l’existence a été évoquée à plusieurs reprises au cours des trois albums.

Franck Bonnet et Marc Bourgne finalise leur récit d’une manière aussi rude et lugubre que l’ambiance qu’ils ont voulue créer tout au long des péripéties barbares. Si l’on comprend grosso modo l’utilité de la jeune esclave, on restera quelque peu sur notre fin quant à l’explication de cette manipulation assez complexe. Certes, les auteurs ont réussi à nous imprégner de leur univers barbare en exhibant des personnages puissants, exhalant un machisme peu glorieux pour les femmes.

On pourra saluer l’énorme travail graphique de Franck Bonnet qui a su représenter une vision superbe souterraine des Monts Thornsveld, grâce à une omniprésence de la couleur noire sur les 4/5ème de l’album, rehaussée par des tons orangés que Patrica Faucon a su appliquer avec justesse.A cet égard, les jeux de lumières sont du plus bel effet et viennent donner une profondeur aux dessins très agréable.

"An’Sa’Re »" est un épisode qui possède un certain intérêt et qui s’intègre dans une saga certes musclée mais dont les aboutissants quelque peu alambiqués pourront gêner.
 

Par Phibes, le 2 juillet 2009

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