VASCO
Les princes de la ville rouge

 
Au beau milieu des steppes où il se trouve, Vasco reçoit par porteur une lettre accompagnée d’un sac rempli de quelques objets religieux européens de belle facture. C’est son oncle qui les lui a fait parvenir et lui demande d’aller les offrir au Khan afin d’obtenir de lui le droit exclusif d’exporter vers l’Italie la précieuse soie asiatique. Vasco et le baron Van Loo mettent donc le cap sur Khanbalic (l’actuelle Pékin) qu’ils n’atteindront qu’après moult péripéties… Puis, alors qu’ils n’ont jamais été aussi près de celui auprès de qui ils veulent audience, nos héros voyageurs déchantent, se découvrant victimes de complots : accusés de nombreux forfaits et bien incapables de prouver leur innocence !
 

Par sylvestre, le 1 octobre 2013

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Notre avis sur VASCO #12 – Les princes de la ville rouge

 
Il était bien au chaud dans les bras de la belle Koukatchin, il a fallu que son oncle, à distance, pousse Vasco vers un destin bien moins douillet et protecteur ! Dans cette aventure, le jeune héros Vasco Baglioni se voit malmené, tiraillé entre des amitiés qu’il a liées et le rôle que lui auront fait jouer ces personnes en qui il a mis sa confiance. Il est utilisé comme un pion pour que des affaires auxquelles il est étranger se règlent. En conséquence, il n’est qu’un petit élément au coeur d’une grande machination, et sa valeur aux yeux de ceux qui le manipulent peut donc à tout moment s’approcher de zéro… Situations difficiles pour Vasco ! Il souhaitait n’être qu’un intermédiaire pour son oncle et s’est retrouvé embarqué dans un monde où il s’est mis en danger de mort ! Heureusement pour lui (et pour le lecteur qui veut que son héros survive à toutes ses aventures pour en vivre d’autres !), Vasco profite de sa condition d’homme de papier pour se faire tailler sur mesure par son créateur Gilles Chaillet le toupet, le courage et la chance dont il aura besoin pour se sortir d’affaire. Cela dit, la fin de l’aventure le sépare de Van Loo d’une manière assez terrible qui laisse le lecteur sans savoir à ce stade si la suite sera axée autour de ce drame final ou si elle se fera sans un personnage pourtant central mais dont l’auteur a choisi de se séparer…

Scénario bien ficelé, décors somptueux et dessin précis à souhait. Encore un Vasco à dévorer !
 

Par Sylvestre, le 1 octobre 2013

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