VASCO
Le chemin de Montségur

Bertràn et Alienor avaient fait mine de changer de route avant que Vasco et Guilhem, à qui ils s’étaient joints, trouvent le repère de Sicart le Diable. Mais leur but était bien là : localiser l’endroit et en avertir le moine inquisiteur de Carcassonne ! Cela dit, et quoi qu’en disent les bruits comme quoi les Cathares retenus dans la Cité de Carcassonne avaient été exécutés (et donc que le sénéchal n’avait pas tenu parole), Vasco était décidé à tenir la sienne et à raccompagner l’enfant, qui n’était plus monnaie d’échange puisque les Cathares étaient morts, chez lui…
 

Par sylvestre, le 4 septembre 2009

Notre avis sur VASCO #8 – Le chemin de Montségur

Ce tome 2 propose la suite et la fin de l’aventure initiée dans l’album précédent : "Le Diable et le Cathare". Paru seulement neuf mois après, (beau bébé !), il clôt donc un diptyque qui aura été un véritable voyage dans le sud de la France, en terre occitane, avec, notons-le quand même, très peu de scènes à Montségur dont le nom apparaît pourtant dans le titre.

Toujours aussi précis dans leur dessin, Gilles Chaillet et son assistant Thierry Lebreton font de cette bande dessinée une lecture très plaisante. Cette série Vasco est vraiment de celles sur lesquelles le temps n’a pas trop prise, le dessin réaliste étant en effet, et par définition, intemporel. L’histoire est elle entièrement liée avec celle à qui l’on attribue un grand H, ce qui fournit un intérêt de plus, et de taille, à cette aventure. Ceux qui s’ennuyaient en cours d’Histoire peuvent en effet grâce à des séries comme celle-là se réconcilier avec cette discipline en y appréciant (sans crainte de l’interrogation écrite !) l’approche qu’en font les auteurs, rendue bien vivante grâce aux personnages dont on se sent proches et donc bien plus captivante.

"Le chemin de Montségur" est à lire dans la foulée du tome 7. C’est du grand Vasco. On en redemande !
 

Par Sylvestre, le 4 septembre 2009

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