VASCO
La byzantine

Vasco Baglioni est envoyé par son oncle, le grand banquier siennois Tolomei dans l’île de Rhodes pour affaires . En fait, depuis quelques temps , un étrange phénomène semble frapper Rhodes : tous ses banquiers et agents de changes disparaissent les uns après les autres. A peine arrivé , Vasco manque de se faire agresser au détour d’une rue .
Une fois parvenu jusqu’au comptoir Tolomei, Vasco apprend que la totalité des fonds en or de la banque ont été transféré par bateau sans que son autorisation soit donné . Et , comble de l’étrangeté, le sceau donnant foi aux ordres reçus était un original ….
Alors qu’il médite sur cette étrange affaire, Vasco est entraîné dans un jardin où il est kidnappé par deux individus. Qui est donc l’instigateur de cette étrange machination ? Et vers quelles terres lointaines Vasco va t’il s’embarquer ?

Par Lucania, le 1 janvier 2001

Notre avis sur VASCO #3 – La byzantine

Voici notre jeune et bouillant siennois embarqués dans des aventures encore plus tordues que la fois précédente….car encore une fois , l’intrigue est éminemment politique. Mais elle ne concerne plus la seule Italie mais bien l’équilibre méditerranéen , méditerranée qui au XIV est un des axes marchands pour ne pas dire l’axe marchand principal, menacé par les luttes intestines entre les cités italiennes et les incursions des turcs et autres pirates barbaresques.
Les protagonistes ne sont donc plus seulement des hommes mais des états : en premier lieu Gênes contre Venise . Et Constantinople. Constantinople fastueuse et décadente qui vit sur sa grandeur passée de capitale de l’empire romain d’orient .

Ou l’on retrouve Cupidon…

Vasco va découvrir Constantinople et ses réalités au bras de la fille du Basileus, la jeune et belle Sophie . Et là voici donc qu’on nous distille un tout nouvel ingrédient : l’amour !
Ben oui, l’intrépide Vasco est tout chose parce que la jeune donzelle le dédaigne, ce qui donne lieu a bien des mines dépitées ! c’est assez amusant et ça allège un peu l’intrigue , il est vrai assez complexe.

Un tout jeune homme

Le dessin est une fois encore ultra documenté, et le détail des techniques militaires de l’époque est très bien rendu . Au fil des albums, Vasco nous est plus sympathique et fait même preuve de sens de l’humour à l’occasion .Les violons du romantisme aident, quand même ;o) ils nous rappellent que malgré ses aventures Vasco , n’est qu’un tout jeune homme .
On ajoute a tout ces petits tourments quelques secrets familiaux, et ce sont les rebondissements assurés ! le tour est joué !
Bref , encore une fois pour les amateurs de BD historiques, ce cycle… c’est Byzance ! ;o)

Par Lucania, le 9 août 2003

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