VASCO
L’or et le fer

Sienne, 1347. Le célèbre campanile zébré de la cathédrale , ne domine plus qu’une ville dormante et mise en quarantaine , car la mort noire décime toute l’Italie . Et pourtant, un étrange personnage encapuchonné trompe la surveillance des gens d’armes pour s’introduire dans la cité et s’entretenir avec l’opulent banquier Tolomei . Cet homme n’est autre que Cola di Rienzo, un amoureux de l’antiquité romaine qui se propose de rendre à Rome sa splendeur d’antan en en chassant la noblesse et en faisant revenir le pape, exilé en Avignon . Tolomei sentant peut être une occasion de se faire bien voir du saint père lui accorde la somme qu’il demande. Toute la difficulté pour Cola et Vasco va ensuite être d’acheminer l’or jusqu’à Rome sans être inquiété…

Par Lucania, le 1 janvier 2001

Notre avis sur VASCO #1 – L’or et le fer

Voilà une BD historique tout ce qu’il y’a de plus fidèle au contexte de l’époque. En effet , Cola di Rienzo et ses adversaires les Colonna sont présents dans tous les livres d’histoire.
Les reconstitutions de Sienne et de Rome du XIV éme siècle sont proprement remarquables.
Les vêtements ne sont pas en reste , et le dessin est très précis . On voit là un souci de documentation très fouillé de la part de l’auteur.

un régal

En fait, cette BD est un régal pour tout passionné d’histoire médiévale italienne qui se respecte . Pour les autres, j’admets que ça peut être un peu fastidieux. En effet il y a énormément de texte à lire et les dialogues sont un peu longuets .

un travail d’une indéniable qualité

Et pourtant, comme ceci semble peu de chose au vu de la qualité du travail de l’auteur !
Le scénario est très étudié , tout à fait plausible et le monde des banquiers est tout à fait bien rendu . On arrive a nous suggérer le panier de crabes qu’est le sénat romain et la fragilité des alliances de circonstance entre différents partis . Egalement, la présence des lépreux et de la menace de la peste rappellent certaines réalités du temps . Enfin cela donne une vision assez originale de l’accession de cola Di Rienzo au pouvoir à Rome .
Vous l’aurez compris , pour moi, c’est une excellente bd qui allie divertissement et vertu pédagogique . Et ce sens je dirais que Chaillet a dépassé son maître , Jacques Martin .

Par Lucania, le 8 août 2003

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