VASCO
Les chiens de Bâhrâm Ghör

 
La population d’Ispahan est lasse de la tyrannie que leur impose le Mongol Bâhrâm Ghör, et c’est à la faveur de l’intrusion de rebelles dans le palais de ce dernier que Vasco, son frère et Van Loo – qui s’y trouvaient – vont profiter de l’agitation pour se mettre à la recherche de Sophie qu’ils vont enfin localiser dans une medersa mais sans pouvoir l’en sortir.

Bâhrâm Ghör a besoin, pour que ses armées soient plus fortes encore, de connaître le secret des feux grégeois. Pour presser Vasco de lui céder le parchemin qu’il détient indiquant comment maîtriser cette arme, le Mongol va lui promettre, en échange de la nécessaire huile de naphte que l’Italien devra aller chercher, qu’il pourra revoir Sophie.

L’homme tiendra parole, mais il avait oublié de donner à Vasco un détail d’importance quant au sort qu’il réservait à la jeune femme…
 

Par sylvestre, le 1 octobre 2013

Notre avis sur VASCO #10 – Les chiens de Bâhrâm Ghör

 
Initiée dans le tome précédent, cette aventure se déroulant sous les cieux perses montre autant de qualités que celles auxquelles nous avait jusque là habitués l’auteur Gilles Chaillet. On y retrouve le jeune héros Vasco dans une quête pleine de dangers et dans des décors époustouflants. Pour preuve, l’Iran, qui n’est pas vraiment la destination de Monsieur Tout le Monde, est ici « vanté » au moins aussi bien que d’autres lieux que Vasco a traversés ; cela grâce à la qualité des dessins qui est vraiment très haute. Et comme on ne pourrait se résoudre à croire que parce que les gens connaissent peu les trésors perses, l’auteur se serait permis de ne pas les reproduire le plus fidèlement possible, c’est vraiment une chance de pouvoir voir évoluer notre héros dans de tels décors.

L’aventure est périlleuse. Parce que les situations le veulent, mais aussi parce que Vasco, qui côtoie les grands et parfois pas les plus gentils d’entre eux, ne garde jamais sa langue dans sa bouche lorsqu’il s’agit de les mettre face à leurs responsabilités et leurs erreurs. C’est certes un côté un peu trop "téléphoné" de cette série : le fait que le héros réussisse toujours à avoir ses entrées partout et parvienne à régler les problèmes même les plus sérieux. Mais n’est-ce pas là aussi la force de la bande dessinée ? Pouvoir dessiner sur le papier des aventures extraordinaires et faire rêver les lecteurs, peu importe le crédit qu’au final on pourrait apporter au déroulement des choses ? Gilles Chaillet l’a bien compris, et il en joue : il conduit son héros de réussite en réussite. Il n’y a donc pas de raison qu’il arrête Vasco en si bon chemin, et c’est tant mieux pour nous qui ne pouvons que prendre plaisir à lire de telles intrigues, riches et bien ficelées.
 

Par Sylvestre, le 1 octobre 2013

Publicité