VARIANTE
Requiem pour le monde

Toujours isolée et après avoir été gardée en observatio, Aiko a commencé à "travailler" pour le compte de l’organisation Atheos, dépêchée sur les lieux de massacres perpétrés par des chimères qu’il lui faut détruire.

La tâche est difficile, écœurante, mais Aiko s’est fait une raison. Si elle avait décidé de ne pas être tuée parce qu’elle ne supportait pas d’avoir ce bras dément, c’était bien pour se reconstruire autrement, dut-ce cette reconstruction passer par les épouvantables missions qu’elle se voit désormais confier.

Sûdo Hiromi, celui qui a sans doute le plus de liens avec Aiko, a pourtant de plus en plus peur d’elle. Mais cette peur va passer au second plan lorsqu’il sera remis par de mystérieux interlocuteurs devant un épisode de son passé, quand il avait rencontré et protégé Nana, une petite fille qui, avec le recul, avait bien des points communs avec Aiko…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur VARIANTE #2 – Requiem pour le monde

Comme le laissait entrevoir l’issue du premier tome, l’histoire continue avec des missions de destruction de chimères que Aiko se voit confier. Instrumentalisée par l’organisation Atheos, elle devient l’outil utilisé par eux dans les situations où leurs hommes ne sont plus de taille. Il faut dire que les chimères auxquelles Aiko aura affaire seront de taille mais surtout d’une laideur impressionnante !

Motivée par la vengeance dont elle a fait son moyen d’accepter sa nouvelle condition, Aiko hésitera mais détruira quand même la chimère qui lui aura inspiré de la pitié : peut-être n’y aura-t-il donc pas de piste suivie de ce côté-là par la mangaka pour continuer son histoire. A voir.

Ce qui est certain, c’est que Variante prend dans ce tome 2 une nouvelle orientation, avec Sûdo rattrapé par son passé et menacé dans le présent. On n’assiste donc heureusement pas à une bête succession de dérouillées de chimères : l’histoire prend un nouveau virage qu’il nous tarde d’emprunter pour voir où se bouclera la boucle !

Le dessin est égal à celui du premier volume : très bon et adéquat aux ambiances de la série. La morphologie d’Aiko résume les deux styles qui cohabitent : un trait délicat, fin, aux douces courbes (voir son bras droit) et un trait plus agressif, plus disproportionné, plus anguleux, plus écorcheur, comme est représenté son bras gauche.

Un plaisir de lecture fantastique doublé d’un certain frisson d’épouvante. Bien efficace.
 

Par Sylvestre, le 1 avril 2008

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