VALHARDI, L'INTÉGRALE
1981 - 1984

(Ce volume contient les deux derniers albums de "Valhardi" : "Le naufrageur aux yeux vides" et "Un Gosse à abattre". Ainsi que la nouvelle, "Le 8e Indice", et un synopsis inédit signé Alain De Kuyssche, ainsi qu’un récit complet, "Dossier X").
Nous retrouvons Valhardi qui travaille pour une importante boite d’assurance. Il est tout d’abord envoyé pour enquêter sur une bien mystérieuse mort, puis il va tenter d’élucider d’étranges cas de bateaux coulés qui se multiplient… Avant de se retrouver mélé à une bien dangereuse course poursuite ou il doit aider un jeune garçon menacé de mort par des inconnus…

Par fredgri, le 7 octobre 2020

Notre avis sur VALHARDI, L’INTÉGRALE #6 – 1981 – 1984

Il n’y avait plus eu d’aventure mettant en scène Jean Valhardi depuis 1965. Il aura fallu la persévérance de deux éditeurs, d’une part Alain de Kuyssche, puis Thierry Martens ! Le premier va avoir l’idée de ce retour en demandant à René Follet de prendre la relève, puis à André-Paul Duchâteau de scénariser l’histoire ! Bien que la collaboration se soit bien passée, le scénariste ne réitèrera pas l’expérience et on demandera à un ami de Follet de venir le rejoindre pour l’ultime volume paru à ce jour: Jacques Stoquart !

Malgré tout, même si les deux récits sont de qualité et respectent le ton des précédents albums, on sent bien qu’on est face à une fin de règne, un dernier sursaut avant que le rideau ne se baisse. Toutefois, les auteurs arrivent assez habilement à ne pas faire dans le vieillot. D’une part, René Follet a un style extrêmement frais et dynamique, ses mises en page, les postures, les cadrages, tout est là pour amplifier le rythme des scènes, en plus de magnifier littéralement chaque plan ! On a d’ailleurs la chance d’avoir une multitude de recherches, des illustrations réalisées par l’artiste alors au sommet de son art, ou tout du moins complètement dans la lignée de ses prédécesseurs !
C’est beau, on en redemande !

Avec Valhardi, on retrouve le souffle de l’aventure, des grands récits qui nous emportaient dans notre jeunesse et cet ultime volume en est l’exemple parfait. Le chant du cygne d’un héros indémodable, bien trop injustement disparu des catalogues depuis.

Alors, même si ce volume vaut surtout pour les prestations de René Follet, je vous encourage à ne pas bouder votre plaisir et redécouvrir ces récits particulièrement prenant !

A lire et relire à l’occasion !

Par FredGri, le 7 octobre 2020

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