VALERIAN & LAURELINE
Intégrale, volume 1

Galaxicity – Année 2720.
Un des technocrates de 1ère classe, Xonbul, a déreglé les programmes de la  machine à Rêves, ce qui perturbe les rêves des Terriens qui ne font plus que ça. Xombul a pris la fuite et se réfugie en l’an Mil. Il s’y procure les secrets d’un enchanteur et compte revenir à son époque pour devenir le maître de Galaxicity. Mais un agent spatio-temporel est à ses trousses. C’est un des meilleurs qui soit, il se nomme Valérian.
Sa mission risque d’être compromise par la rencontre qu’il va faire en l’an Mil  : elle se nomme Laureline…

 

Par berthold, le 18 mars 2010

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2 avis sur VALERIAN & LAURELINE #1 – Intégrale, volume 1

C’est en 1967 que Christin et Mézières créent les personnages de Valérian et Laureline et c’est en 1968 que voit le jour : Les Mauvais Rêves.
Avec cette série, Christin et Mézières allaient révolutionner le genre de la science- fiction en France et sûrement, inspirer beaucoup d’autres auteurs. Tenez, même Georges Lucas a pu s’inspirer de Valérian pour sa Guerre des étoiles si vous jetez un oeil aux comparaisons entre la BD et le film en page 10. C’est assez impressionnant à voir.

Les aventures de Valérian et Laureline se sont donc arrêtées avec le tome 21, paru en janvier 2010. Mais depuis 2007, Dargaud vous propose de retrouver cette saga en intégrale.

ce premier volume reprend donc les tomes suivants :

Les mauvais Rêves
La Cité des eaux mouvantes
L’Empire des mille planètes.

Dans le premier récit, nous assistons donc à la première aventure de Valérian et à sa rencontre avec Laureline. Le scénariste pose les bases de ce que sera l’univers de Valérian. Nous allons être transportés dans le temps mais aussi dans des contrées lointaines.
Nous allons faire connaissance avec Xombul, le méchant de service que nous retrouverons dans le deuxième récit aussi. Ce qui est surprenant avec Les mauvais Rêves, c’est de voir le graphisme de Mézières. Il fait très dessin comique et nous avons presque l’impression d’avoir à lire une série d’humour. Mais non. En fait, nous sommes bien dans une vrai saga de science-fiction où aventure et suspense font bon ménage.

Avec La Cité des eaux mouvantes, nous allons avoir droit à une meilleure aventure bien plus prenante. Valerian est envoyé en 1986 pour retrouver, une nouvelle fois, Xombul qui vient de s’évader. Il a atterri à New York en cette année 1986, période où a eu lieu la grande catastrophe. Nous allons aussi apprendre que les agents spatio-temporels n’ont pas le droit d’aller dans ces années là.
Le monde a connu un gros cataclysme nucléaire et météorologique. Nous allons même être conviés à assister à des scènes de destructions avec tsunami, volcans qui se réveillent ou encore tremblement de terre.
Tiens, d’ailleurs, je me demande si les scénaristes du film de 2012 ne se sont pas aussi inspirés de Valérian. Regardez les scènes qui se passent au Yellowstone par exemple.
L’aventure est bien au rendez vous.
Il faut aussi noter que le graphisme de Mézières a bien changé. Il va être celui que nous allons connaître tout du long de la série.

Avec L’Empire des Mille planètes, nous allons avoir droit à un récit du style aventure spatiale sur un autre monde. Une histoire tout aussi réussie que la précédente, avec un Mézières qui va de plus en plus émerveiller les lecteurs. 

La préface est signé par Stan Barets.  Vous y trouverez des documents inédits sur la série et les auteurs.

Alors, si vous voulez vous lancer dans de l’excellent space-opéra, de la bonne science fiction, il est encore temps de prendre la route de Galaxicity !

 

Par BERTHOLD, le 18 mars 2010

Ce premier volume est davantage là pour mettre les choses en place et ne démarre réellement qu’avec la troisième partie, "L’empire des mille planètes". En effet, c’est avec cette histoire que Christin s’établit, son style devient tout de suite plus littéraire, les thématiques se mettent en place et l’univers autour des personnages s’enrichit énormément, leur rôle d’agent devenant un simple élément du décor.
De son côté Mézières se libère progressivement de ce dessin limite humoristique qu’il avait dans les deux premiers albums. Les traits se durcissent, Laureline devient une vraie jeune femme très mignonne. Ce qui est d’ailleurs très intéressant c’est de regarder la différence entre le visage de Valérian au début de l’histoire et celui qu’il à la fin !
La série n’est donc pas complètement passionnante, elle reste dans les traces des maîtres étalons américains avec une pointe de franco-belge dans l’approche, les personnages ne sont pas encore entrés dans cette relation complémentaires qu’ils vont avoir ensuite, leur opposition reste encore très classique. Il faudra attendre les prochains albums pour voir Laureline devenir une des plus grandes héroïnes de la BD.
Mais en refermant ce premier tome des Intégrales, on sent déjà poindre ce qui va très vite devenir la marque de fabrique d’une des plus remarquables séries françaises, sa fantaisie, ses univers très riches, son humanisme.
Vivement la suite…

Par FredGri, le 25 mars 2010

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