VAGABOND DES LIMBES (LE)
Muskie, encore, et toujours…

Errant dans l’espace sidéral comme une âme en peine, le Dauphin d’Argent semble avoir été déserté par ses occupants. C’est à cet instant grevé d’un silence de plomb que se présente le prince des Eternautes qui vient quérir des nouvelles de sa fille Musky, disparue suite à ses dernières péripéties. Mais Axle n’est pas là et pour obtenir les réponses escomptées, le visiteur princier n’a d’autre solution que de se mettre en chasse de l’ex-grand conciliateur, aidé en cela par le professeur Matt Gammone. C’est ainsi qu’ils se retrouvent rapidement sur la trace d’un Zénobe qui a pris sous sa coupe trompeuse le vagabond des étoiles. Mais le piège dans lequel ce dernier est tombé est d’une portée beaucoup plus machiavélique qu’il n’y paraît.

 

Par phibes, le 5 décembre 2010

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Notre avis sur VAGABOND DES LIMBES (LE) #24 – Muskie, encore, et toujours…

Nouvelle aventure, nouveau monde, nouvelle faune, peut-on dire à la lecture de cet opus qui nous entraîne à la découverte de la planète de Zenobia et de ses habitants particulièrement fourbes.

Alors que Christian Godard nous plongeait brutalement dans un questionnement entêtant à la fin de La rupture, il vient par le présent tome alourdir le concept de la disparition définitive de Musky, sans pour autant dévoiler ce qui lui est réellement arrivé. Par ce virement scénaristique on ne peut plus surprenant, Axle perd (provisoirement ?) une compagne de charme et gagne éphémèrement un nouvel allié qui va l’aider à ne pas tomber dans un piège tortueux.

L’occasion nous est donnée de retrouver des protagonistes que l’on avait perdu de vue, éternels adversaires du vagabond des limbes. La rancœur est tenace et la volonté de nuire par tous les moyens est plus que jamais d’actualité. Aussi, l’album qui renoue avec cette quête persistante concernant le bonheur à deux, a son intérêt par les nombreuses péripéties qu’il renferme. Certes la trame se déroule plutôt classiquement et revêt une originalité dans les faits relatés et dans les rencontres atypiques sans grand éclat.

Le travail de Julio Ribera est habile et donne l’occasion, de son trait réaliste, de démontrer ses aptitudes à se mouvoir dans des univers torves, où règne une décadence extrême. Par ailleurs, il s’amuse à jouer sur les apparences féminines langoureuses qui peuvent se révéler très contrastées par rapport au monde qui les entoure et ce qu’elles sont censées renfermer.

Un épisode qui réoriente l’équipée de l’ex-grand conciliateur de la Guilde et qui le rapproche progressivement de "l’autre côté" à la recherche de Muskie.

 

Par Phibes, le 5 décembre 2010

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