VAE VICTIS !
Ambre à Alésia, "Cursum Perficio"

Avec Ambre et Celtill à leur tête, les Gaulois non romanisés sont toujours dans l’attente de l’arrivée d’hypothétiques renforts ; des renforts qui leur seraient d’une grande utilité puisqu’ils sont lancés aux trousses d’un César en fuite.

Malheureusement pour eux, "Critovax", qui n’avait jusque là pas encore décidé les rangs de qui il grossirait, oeuvrera en la faveur de César qui lui a promis monts et merveilles pour son aide.

Là où les trois armées convergent, les Gaulois vont choisir de se mettre à l’abri dans une cité que César aura tôt fait d’encercler : Alésia…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur VAE VICTIS ! #15 – Ambre à Alésia, "Cursum Perficio"

15 ans. Quinze ans déjà et autant d’albums que nous avons découvert Ambre et que nous avons mis nos pas dans les siens. Des centaines de pages de BD nous ont fait vivre la Guerre des Gaules telle que l’a imaginée pour nous Simon Rocca et telle que l’a dessinée Jean-Yves Mitton. De batailles en accalmies, nous avons frissonné, exulté ou ragé. Aujourd’hui, ce tome 15 vient clore cette saga, Vae Victis !, qui restera à la BD ce que sont les péplums au cinéma. On aura peut-être trouvé ça et là quelques longueurs dans cette œuvre, mais avec du recul, on reconnaîtra que cette aventure aura été sans temps mort (si ce n’est l’attente entre deux tomes !)

"Alésia ? Connais pas !" Cette rengaine de la série Astérix n’est pas de mise ici. Rocca et Mitton nous la dévoilent alors même que les plus grands des spécialistes de l’histoire de la Gaule ne se sont pas mis d’accord sur où se situait ce lieu ! Mais n’est-ce pas un des pouvoirs de la BD que de mettre en images ce que l’on doit, normalement, deviner ?

Ma grande question était de savoir ce que deviendraient les héros. "Cursum Perficio" : la boucle se bouclerait-elle ? Quel allait être leur destin ? Comment les auteurs allaient-ils jouer une dernière fois avec l’Histoire ? Le visuel de couverture donne certes un indice de taille, mais c’est avec un certain soulagement qu’on nous met sur la voie d’un avenir plus calme pour Ambre après la planche 48. Les Gaulois sont battus, mais tant qu’Ambre, son amour et son solide ange gardien vivent, la flamme de la révolte menace toujours…

Entre soulagement, donc, mais aussi tristesse de devoir dire adieu à quelqu’un qu’on connaît depuis très longtemps, on sortira de cette lecture avec plein de choses dans les yeux. Ca, c’est de la série !

Bravo et merci aux auteurs !

Par Sylvestre, le 13 novembre 2006

Publicité