USHUAIA, LES AVENTURES DE NICOLAS HULOT
La peur blanche

Nicolas Hulot et son équipe se sont transportés dans le grand nord, au pays des Inuits et de l’ours blanc, le Nunavut. Assistée pour la circonstance par deux guides du cru expérimentés, la sympathique troupe entame le tournage de l’émission Ushuaïa Nature. Mais très vite, cette dernière est perturbée par l’arrivée inopinée de deux trappeurs russes fraudeurs menaçants qui manquent de peu de tuer devant la caméra un grand ours. Après cet incident, Nicolas Hulot décide de poursuivre son périple au cœur de la banquise afin de trouver des traces de la licorne des mers. Battus par les tempêtes de neige et malgré quelques signes avertisseurs de danger, ils finissent par arriver sur les lieux du nouveau tournage. C’est en cet endroit d’une blancheur immaculée où les morses se regroupent, que Nicolas Hulot se voit, une fois de plus, pris à parti par les chasseurs russes. Son équipée ne va-t-elle pas tourner à la tragédie ?

 

Par phibes, le 1 avril 2011

Publicité

Notre avis sur USHUAIA, LES AVENTURES DE NICOLAS HULOT #2 – La peur blanche

Après son équipée sur l’Ile de Pâques, le sympathique Nicolas Hulot revient pour une nouvelle aventure qui, cette fois-ci, l’amène sur les terres sacrées et gelées des fameux Inuits, dans la région de l’Arctique.

De fait, la série qui porte le nom de l’émission dont le reporter est à l’origine, prend grâce à l’énorme vivier que représente Mère Nature, un rythme de croisière intéressant. Par ce biais, Pascal Bresson joue adroitement sur deux niveaux. L’un est didactique puisqu’il lui permet, à l’instar de l’émission écologique, de traiter d’un sujet d’actualité sensible (la survie de la banquise et tout le biotope qui la compose). L’autre lorgne vers le divertissement, puisque le journaliste et son équipe bigarrée doivent vivre des péripéties pour le moins mouvementées (l’affrontement d’une bande de contrebandiers russes lié à la disparition d’un scientifique) avec un zeste de bonne humeur (Bruno et Petit Chou s’en chargent allégrement).

Le mélange des deux genres dont on a eu un premier aperçu précédemment reste des plus agréables et a l’avantage de pouvoir être lu par toute la famille. Dans cet opus, le ton est réellement bon enfant, sans violence excessive et entretient une intrigue bien sympathique que l’on sent documentée et qui honore comme il se doit le chef de troupe et ses engagements d’écologiste averti.

Au niveau graphique, Curd Ridel réalise un parcours remarquable. Le dessin qu’il exécute dans cet épisode est des plus aboutis et démontre que ce dernier sait travailler en mélangeant authenticité et humour. La qualité est de fait au rendez-vous. La recherche du détail est exemplaire, appuyé par une colorisation très réussie.

Un deuxième épisode plaisant qui assoit la saga et ses élans environnementalistes à conseiller à ceux qui aiment l’aventure au contact de la Nature.

 

Par Phibes, le 1 mai 2011

Publicité