USAGI YOJIMBO
Tome 8

Nous retrouvons Miyamoto Usagi dans différentes histoires, plus ou moins longues
– En vert et contre tout : Gen et Usagi arrivent dans un village malgré une attaque des ninjas Neko. Là, ils apprennent que ce village de paysans est encerclé, que les ninjas ne laissent passer personne : ils veulent faire prisonnier Kakera. Celui-ci est un magicien, et le clan Neko compte sur ses pouvoirs pour montrer au seigneur Hikiji qu’ils sont toujours aussi puissants, et retrouver sa confiance.
Jizo, petit intermède poétique sur Jizo, gardien des âmes des enfants morts.
– Dans Shi, Usagi arrive à sauver un village de paysans de la cupidité de deux frères, dont l’un est le magistrat de la région.
La légende des lézards est un petit intermède humoristique, une aventure d’Usagi contre … des lézards !!!
– Et pour finir, Le Jardin d’Usagi, Automne et Le Champ de Bataille reviennent sur le dur apprentissage d’Usagi auprès de son maître.

Par beuleu, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur USAGI YOJIMBO #8 – Tome 8

Dans la préface de William Stout, Stan Sakaï est comparé, ni plus ni moins, à Akira Kurosawa, et cette comparaison n’est pas volée ! De l’héroïsme, de l’honneur, de l’aventure, de la poésie, de l’humour et de l’amour : dans ce tome, tous les ingrédients sont à nouveau réunis de main de maître pour une belle saga dans ce Japon du XVIIème siècle.

Au fil des tomes, et des histoires, nous retrouvons Usagi et d’autres personnages. On retrouve même … les tortues Ninjas, déjà croisées dans un tome précédent ! Sakai ose, et ça passe, tout seul !
De ce fait, même si on peut lire les tomes indépendamment, il vaut quand même mieux avoir lu les 7 autres avant, pour bien voir la toile que tisse Stan Sakai au fur et à mesure de l’avancée de son histoire, comme un puzzle qui se met en place.  Le rythme des histoires est savamment orchestré : de l’action, suivie de calme, puis reprise de moments plus mouvementés.

Ce lapin et ses camarades aux traits animaliers prennent vie de manière très impressionnante sous le trait ciselé de Stan Sakai, dans un noir et blanc à la fois simple et fourmillant de détails. Cette simplicité apparente d’une rare efficacité. J’ai cependant appris que les versions originales étaient en couleur, mais que les films avec les couleurs des planches ont été perdus.

Une série à lire et relire, pour le plaisir et pour la culture !!!

Par Beuleu, le 22 octobre 2006

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