USAGI YOJIMBO
Tome 7

Kitsuné est une « fille qui doit faire ce qu’il faut pour s’en sortir », c’est à dire que, hormis les spectacles de toupies qu’elle donne dans les rues pour subsister sans vraiment mendier, elle n’hésite pas à commettre de menus larcins, comme voler la bourse de Usagi lorsqu’elle le croise. Mais Usagi ne maîtrise pas que son sabre, il a d’autres ressources pour se sortir de certaines situations avec subtilité et galanterie. D’ailleurs, malgré ce mauvais tour qu’elle lui a joué, il n’hésitera pas à venir en aide à la belle lorsque celle-ci se retrouve dans une situation délicate en ayant dérobé une lettre importante …
Quelques anecdotes ponctuent le récit : un détail amusant de l’apprentissage d’Usagi, comment il sauve l’honneur d’un autre samouraï, une rencontre particulière avec un esprit malfaisant. Puis un chapitre un peu plus long remet sur le chemin de notre samouraï sans maître, Gen, le chasseur de primes. C’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur ce dernier, le passé rattrapant le présent sous les traits d’une vieille mendiante à l’honneur perdu, dame Asano.
Nos deux amis reprennent la route et vont retrouver une dernière fois Zato-Ino, le masseur aveugle fine lame.

Par beuleu, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur USAGI YOJIMBO #7 – Tome 7

J’ai encore dévoré avec plaisir les aventures du rônin aux grandes oreilles : au fur et à mesure des tomes, les pièces du puzzle de sa vie se mettent en place, les personnages secondaires s’étoffent. Le trait est toujours aussi élégant, mais sait se faire changeant pour accompagner la narration, lorsqu’un personnage raconte des événements passés.
Certes, les questions d’honneur par-ci, l’honneur par-là en lasseront peut-être quelque-uns, à force, mais lorsqu’on sait l’importance qu’il revêtait (et revêt toujours) au pays du Soleil Levant, on se rend compte que c’est incontournable et en fait très réaliste par rapport à la vie d’un samouraï dans un Japon médiéval, même s’il s’agit d’un lapin !!!
Le côté manichéen des historiettes peut aussi finir par déplaire, mais après tout, c’est un plaisir de retrouver de temps en temps notre âme d’enfant, à la recherche d’histoires où les méchants sont punis et les gentils victorieux, et sans « prise de tête ».
Bref, une série à lire de « 7 à 77 ans » pour se détendre, mais aussi bien pour finalement découvrir un peu mieux certaines facettes du Japon.

Par Beuleu, le 8 février 2006

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