URAGIRI
La trahison connaît mon nom

 
Yuki a été abandonné à la naissance et il a grandi dans un orphelinat. S’il peut donc se dire qu’une fée s’est penchée sur son berceau, quinze ans plus tard, il est plutôt du genre à s’interroger sur le sens de sa vie, d’autant qu’il s’est découvert un étrange pouvoir : celui de lire les pensées et les émotions des gens avec qui il entre en contact physique !

Un jour, un certain Takashiro Giô se présente à l’orphelinat de Yuki comme son grand frère et l’invite à le suivre pour vivre avec lui à Tokyo. Yuki est bouleversé et touché de se découvrir une famille, mais il est tant attaché aux pensionnaires de son orphelinat qu’il décline l’invitation, déclinant en même temps la proposition qui lui est faite de rejoindre le "clan Giô", un clan dont tous les membres, comme lui, sont dotés de pouvoirs.

Le dénommé Zess qui, à plusieurs reprises, s’est porté au secours de Yuki dans des situations dangereuses voire extraordinaires est ravi du choix de son "protégé" ; choix qui n’enchante pas le clan Giô qui a besoin de lui puisque pour eux, il représente une sorte de personnage légendaire utile pour la chasse aux démons ! Zess enfin saura aussi dire à Yuki de justement se méfier des « Duras » (démons) et de ne pas sortir de chez lui lors de la fameuse "nuit de Walpurgis" à venir bientôt, une nuit au cours de laquelle les Duras sont de sortie et le sont a priori… pour lui !
 

Par sylvestre, le 1 juillet 2011

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Notre avis sur URAGIRI #1 – La trahison connaît mon nom

 
Le pouvoir de Yuki Sakurai vous fera penser à celui du personnage que joue Matt Damon dans le film Au-delà, de Clint Eastwood. Mais la comparaison s’arrêtera là, le manga Uragiri promettant plutôt de nous envoyer aux côtés du héros dans un univers de chasse aux démons. La lecture de ce tome 1 n’emballe pas forcément à 100%. Dommage. La faute semble-t-il à des doutes qu’on peut avoir sur la compréhension, et qui se présentent plusieurs fois, soit par le dessin qui fait des fois se ressembler des personnages, soit par le rôle qu’ont les différents protagonistes (pourquoi, par exemple, Zess, qui protège Yuki, ne voudrait-il pas que celui-ci rejoigne ceux du clan Giô qui justement les chassent ? Des choses comme ça…) Mais pour autant, ce début de série n’est pas complètement indigeste et laisse penser que les choses seront plus claires une fois qu’on sera mieux installés dans l’histoire. On aura aussi observé ce côté yaoi que présente le dessin de la couverture ; et quelques remarques dans les dialogues qui vont dans ce sens. Mais là encore, pas de quoi affirmer quoi que ce soit au sujet des orientations de ce manga qui, somme toute, se révèle être une aventure fantastique assez classique où personnages masculins et féminins (mais aussi des créatures !) ont un rôle à jouer. A découvrir, donc, pour se faire une opinion. Et que vienne la suite, pour se la confirmer !
 

Par Sylvestre, le 9 juillet 2011

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