UNIVERSAL WAR TWO
La terre promise

Réfugiés sur Canaan, les membres du clan Kalish se rendent compte qu’à la suite du soleil, Mars et ses satellites ont aussi disparus… Le système solaire est progressivement plongé dans le noir spatial.
Sur Canaan un nouveau Wormhole vient d’apparaître. Mais pensant l’avoir détruit les forces militaires découvrent qu’il s’est en fait transformé en une succession de triangles noirs qui se manifestent partout sur la planète, se multipliant et formant des sphères qui servent ensuite de bulles de téléportation pour permettre à une flotte extra-terrestre d’arriver et de sommer Canaan de se soumettre… Théa décide de rebeller contre les consignes de sa famille…

Par fredgri, le 27 septembre 2014

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Notre avis sur UNIVERSAL WAR TWO #2 – La terre promise

Nouvel album de cette suite à Universal War One qui nous ramène cette fois sur Canaan, toujours dans les traces de Théa et de la descendance Kalish. La jeune fille est, au départ, plus résignée par la situation qui commence néanmoins à rapidement dégénérer, ce qui l’amène à forcément réagir, quitte à braver les interdits…

Ce second volume est donc vraiment très bon, avec une gestion de l’univers mis en place qui est très astucieuse, qui amène de nouvelles questions, de nouveaux éléments. J’ai, malgré tout, toujours autant de mal avec le sous texte biblique que je trouve parfois indigeste, d’autant qu’il a tendance à enfermer les personnages dans des caractérisations qui mériteraient davantage de finesse, de subtilité !
Toutefois, Denis Bajram nous offre une nouvelle fois un récit SF de toute beauté, épique et magistral, qui démontre bel et bien que le genre a toujours de très beaux jours devant lui. C’est habile et passionnant. On est prit par le bout du nez dans des séquences d’anthologie, avec des plans magnifiques et un graphisme vraiment impressionnant qui joue avec les lumières, les matières et une mise en scène parfaite ! Du très grand art !

Peut-être que l’auteur a tendance à forcer le côté démonstratif, systématiquement, et du coup ça fait un peu grandiloquent dans les angles et, à part Théa, les personnages se cantonnent souvent à un rôle de pion au milieu de cette machine narrative parfaitement huilée et très précise. Mais c’est aussi le propre d’un bon Space Opera aux dimensions interplanétaires. Ça n’est pas forcément gênant en soit, c’est juste que les personnages manquent parfois de subtilité, aux limites de l’archétype. Avec l’arrivée de Kalish dans le récit cela pourrait être révisé !!!

Malgré tout, cela reste très efficace et Bajram construit un univers qui a le mérite de se remettre en question, avec des pistes pertinentes pour la suite et des cliffhangers de folie ! (bon, on sentait bien venir le coup final, mais ça fait partie de ce genre de petite pirouette que j’apprécie dans cette série !)

Une excellente lecture qui montre le potentiel de cette incroyable série qui nous réserve encore de très bons moments !
Vivement la suite !

Par FredGri, le 27 septembre 2014

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