UNIVERSAL WAR ONE
Le patriarche

Dans l’univers despotique de CIC, il n’y a pas de place pour des intrus comme Kalish et Kate. Après le destrucution de la station Alpha ils espèrent susciter un sursaut d’orgueil chez ceux qui ne supportent plus le joug des CIC. 
Parvenus sur le vieux Gengis Khan avec ses compagnons, Kalish espère enfin inverser ce sort qui s’acharne contre lui, mais là il recontre un vieil ami, un très viel  ami. Loin d’être étonné de retrouver Mario sous les traits de Paul Thin, le fondateur des CIC, il est plutôt rassuré. Mais, Mario qui se joue de lui depuis le début et bien plus encore, lui réserve une surprise de taille.
Un immense wormwhole surgit du Soleil et engloutit la totalité de l’univers connu. La messe semble enfin dite…

Par eric, le 1 janvier 2001

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2 avis sur UNIVERSAL WAR ONE #6 – Le patriarche

Incontestablement cette série est pour moi l’une des plus réussie que je n’ai jamais lu. J’ai profité de cet été 2006 pour me replonger totalement dans les 6 tomes et être submergé par l’histoire, les personnages et le dessin. Maintenant que ce tome 6 clôt la série, je ne peux que vous conseiller de faire de même.
A la sortie du tome 6, je m’étais dit que je ne le lirai qu’après avoir relu les tomes précédents. Je ne voulais en aucun cas passer à côté de quelque chose, passer à côté d’un élément, d’un détail, je ne voulais pas louper une phrase, un mot, une subtilité. Bref, je voulais vraiment profiter entièrement de cette oeuvre de Denis Bajram. Et j’ai vraiment, mais vraiment bien fait.
Aujourd’hui, je suis certain que régulièrement je me referai cette série en entier tellement je l’ai apprécié et tellement elle est réussie. Une fois de plus, au risque de copier d’autres avis, au risque de manquer de superlatifs et au risque de paraitre banal, je ne pourrai que dire de cette série qu’elle est LA SERIE à possèder dans sa bibliothèque.
Denis Bajram a réalisé là une pure merveille, une histoire absolument fantastique et inattendue. On est captivé du début à la fin, on est submergé par l’émotion, par la peur, par la joie. On vit toute l’aventure au côté des personnages, partageant leurs craintes mais aussi leurs bonheur.
J’ai trouvé absolument super, le début des 6 tomes. De manière très originale Denis Bajram nous présente un bout de la vie des 6 personnages principaux.
Je n’ose imaginer le travail colossal de cet auteur pour réaliser une telle fresque, sans se perdre aucune fois dans l’absurde ou dans l’incompréhensible. Tout à une explication, tout était prévu, rien ne faillit, rien n’est raté, tout est ficelé à la perfection.
Denis, BRAVO et MERCI.

Par AUB, le 2 septembre 2006

A bien des égards on serait tenté de dire enfin. Car avec ce sixième tome s’achève le premier cycle de Universal War One. Mais vu la fin proposée, je suis assez dubitatif. Je m’attendais à autre chose. Même si ce tome s’achève d’une manière assez spectaculaire, sur une série de révélations surprenantes, troublantes et inquiétantes.  Jusqu’au dernier moment j’espérais que notre bonne vieille Terre ne pouvait pas disparaitre…mais quand on lit ce tome il ne faut pas oublier "l’inéluctabilité du temps". Du coup on ce cesse de ruminer car en tournant toutes les situations on arrive à cette même conclusion. Cette histoire est imparable.
Donc, Denis Bajram met en place l’ultime pierre de son édifice. Un édifice où il dépeint de manière assez juste ce que pourrait devenir le monde si un modèle économique prévalait sur un modèle politique. Certes cette société pourrait être utopique pour certains grands patrons, ou malheureusement pour certains politiques. Car les rimes entre politique et économique sont plus que embrassées.
Sur le  plan esthétique, Bajram a franchi le pas technologique en concevant un album entièrement réalisé à la palette graphique. Le résultat est réellement bluffant, tant le dessin est maitrisé. Huit ans après le trait n’a pas bougé et on retrouve toujours cette chappe de couleurs rougeoyantes qui fait parti de la patte de l’auteur depuis ses débuts sur Cryozone chez Delcourt. En fait la seule différence notoire avec les autres albums, et encore cela ne concernera que ceux qui ont acheté chaque album lors de leur sortie, c’est le petit logo sur la couverture et le dos qui montre désormais l’appartenance de cette série à la nouvelle collection "Quadrant Solaire".
Ainsi, je suis bien content que Denis Bajram ne m’ait pas perdu en route, car avec cette série il a tiré des fils dans toutes les directions, nous faisant flirter avec les limites de la physique, limites qui ne sont que mathématiques soit dit en passant. Mais avec Universal War One il séduira un vaste public, au début ce sont les fans d’épopées  comme Star Wars qui seront ravis, puis par l’audace de ses raisonnements viendra le tour de tous les mathématiciens et physiciens en herbe, pour ensuite finir avec ce petit clin d’oeil à Dan Simmons et à ses tombeaux du temps. En gros, Denis Bajram, qui le dit lui-même n’a pas inventé le paradoxe temporel, mais  a su donner un nouveau sens à ce mot que l’on essaye d’expliquer avec des théorèmes mais qui s’explique si bien avec des grains de sable. Jusqu’à la fin Denis Bajram n’aura de cesse de s’amuser avec le temps ou de s’amuser de lui.

Par Eric, le 23 juin 2006

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