UNE VIE - WINSTON SMITH (1903/1984) - LA BIOGRAPHIE RETROUVEE
1916 - Land Priors

 
Elle s’appelle Alice Laurens et elle a reçu ce jour-là l’appel téléphonique d’un maître d’hôtel du secteur qui demandait à parler à sa mère car il avait des choses à lui remettre. Or, la mère d’Alice Laurens était décédée quatre années plus tôt. C’est donc elle qui est allée au rendez-vous qui a été convenu et qui a récupéré ce qui aurait dû aller à sa mère : une malle pleine de babioles et contenant un tapuscrit biographique laissé par un certain Winston Smith dont Anna ne savait absolument rien et dont elle découvrira, durant sa lecture du tapuscrit, qu’il a fort bien connu sa mère.

C’est l’enfance de Winston Smith qui est racontée au début de l’ouvrage. Une enfance qu’il a passée à l’internat Land Priors et où il a vécu quelques situations mémorables avant de réussir les examens pour entrer dans la prestigieuse école d’Eton.
 

Par sylvestre, le 22 novembre 2015

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Notre avis sur UNE VIE – WINSTON SMITH (1903/1984) – LA BIOGRAPHIE RETROUVEE #1 – 1916 – Land Priors

 
C’est la biographie de l’écrivain Winston Smith qui nous est contée dans cette série de bandes dessinées prévue en six tomes : une biographie qu’on aborde par l’intermédiaire d’un personnage contemporain, Alice, et qu’on va découvrir en même temps que cette Alice en fait la lecture. Une biographie qu’enfin on a la chance de découvrir, nous, lecteurs, en images.

Alice Laurens n’a pas souvenir d’avoir connu Winston Smith. Elle lui est donc étrangère mais pour autant, on apprend assez vite qu’elle l’a côtoyé lorsqu’elle était enfant. Toutefois, pas de quoi pouvoir dire à ce stade si et qui ils sont réellement l’un pour l’autre.

Le travail du scénariste Christian Perrissin est intéressant ; on aime le fait que ce soit suite à une découverte qui l’a marqué qu’il s’est lancé dans l’adaptation en BD de la biographie d’un auteur qu’il aurait pu ne jamais connaître si un bouquiniste ne lui avait as mis le livre Une vie entre les mains. On aime aussi le fait qu’il ait rencontré la véritable Alice (Anna, en vérité) et que cette BD devienne une passerelle entre passé et présent sinon entre fiction et réalité.

C’est l’enfance et la scolarité de Winston Smith qui sont racontées dans ce premier tome, et déjà, la vie du héros "vaut le détour" pour être balisée par des événements peu banals et en tout cas marquants pour son avenir. Le mystère de la relation entre le directeur Wilkinson et la mère de Winston Smith fait pour beaucoup dans l’ambiance et l’intrigue du récit. Tout comme le silence qui est officiellement fait sur le lien de parenté (mère/fils) qui existe entre Winston Smith et la cuisinière allemande de l’internat…

Il y a beaucoup de textes à lire dans ce premier tome ; biographie et littérature obligent. C’est avec une typographie spéciale que sont portées à notre connaissance les lignes du tapuscrit de Smith qu’Alice lit : une typographie du style machine à écrire. On comprend ce choix, on ne trouvera par contre pas forcément qu’il soit très agréable à parcourir, mais c’est là un détail qui n’a finalement que peu d’importance.

La quatrième de couverture dévoile en quelques lignes les reliefs et l’intérêt de la vie de l’écrivain Winston Smith. Ce tome premier a toutes les qualités pour être apprécié et pour donner envie de connaître la prometteuse suite.
 

Par Sylvestre, le 22 novembre 2015

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