TOUCHE DE BLEU (UNE)
Volume 1

Ruriko entre en première. Comme toujours, elle est souriante et ouverte sur son entourage. Elle a quelque chose qui la rend différente des autres, une tâche de naissance bleue, un naevus d’Ota. Mais elle fait comme si c’était banal, même si ce n’est pas toujours facile pour elle.

Son nouveau et beau professeur principal, M. Kanda, semble avoir été immédiatement troublé par son visage. Ruriko essaye de ne pas en prendre ombrage. Elle trouve, en tout cas, l’enseignant assez étrange à son égard.
Et puis, elle découvre avec d’autres camarades qu’il tient un carnet où il note une foule de détail sur l’apparence des élèves de la classe. Elle est la seule pour qui il n’a rien écrit. Pourquoi note-t-il tout cela ? Et pourquoi rien sur elle ? M Kanda révèle son secret à la lycéenne lorsqu’elle ose l’interroger.

Par legoffe, le 22 février 2021

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Notre avis sur TOUCHE DE BLEU (UNE) #1 – Volume 1

Glénat vient de lancer sa collection « Shojo+ ». Son objectif ? Proposer des shojos qui sortent des sentiers battus et brisent l’image traditionnelle du genre. Une initiative à saluer car, il faut bien l’avouer, le gros de la production bascule souvent dans une mièvrerie caricaturale manquant de fond.

Une touche de bleu correspond parfaitement à cette philosophie. En effet, le livre, s’il joue toujours sur la veine romantique, aborde certains sujets avec beaucoup de délicatesse. Il parle notamment de la différence et de la manière de gérer le regard que nous portent les autres.

Chacun des deux protagonistes doivent vivre avec une anomalie qui les gêne dans leur quotidien. Je ne connaissais pas le naevus d’Ota, pas plus que le handicap dont souffre M. Kanda (et dont je ne vous dirais rien ici afin de vous en laisser la découverte durant votre lecture). J’en ai été surpris et j’ai même pris le temps de lire des articles sur le sujet par la suite.

En tout cas, ce manga peut faire réfléchir tout un chacun sur la manière dont il réagit face à la différence. Rien que pour cela, il vaut déjà la peine d’être lu même si, de toute façon, le scénario fonctionne parfaitement et donne envie de poursuivre la série.

Les dessins sont à l’image du propos et de la manière dont ces personnages se découvrent : tout en finesse.

C’est une bien jolie histoire que nous offre Nozomi Suzuki. Il s’agit d’un shojo très prometteur qu’il faut surveiller de près. Et vous n’aurez pas à attendre trop longtemps pour lire la suite, elle paraitra le 17 mars !

Par Legoffe, le 22 février 2021

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