GENERATION FRANCAISE (UNE)
Ayez confiance !

1940. La première armée du monde, l’armée française est mis à terre en 37 jours…
La population française est sous le choc. Certains fuient, d’autres n’ont d’autres choix que de rester et de voir passer les colonnes de prisonniers français sous la garde des soldats allemands.
Zoé Favre, la soeur de Martin, a été envoyée chez sa tante Léonie, avec son autre frère. Elle voit passer cette colonne de prisonniers, affaiblie, blessée,démotivée. Avec sa tante, elle va leur donner de l’eau. Elle découvre que d’autres civils du villages viennent apporter à manger. Elle aide même un groupe qui prend la fuite.
Après que l’armistice est signée avec l’Allemagne et que la France se retrouve séparée en deux zones, Zoé revient à Paris. Elle assiste aux changements apportés par les allemands. De retour à la faculté, la jeune fille commence, avec quelques amis, à faire des tracts et à les distribuer pour ne pas oublier que la France ne doit pas capituler devant l’ennemi…

Par berthold, le 12 septembre 2017

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Notre avis sur GENERATION FRANCAISE (UNE) #3 – Ayez confiance !

Je pensais que cette nouveauté allait être la moins bonne de la série, et je me suis bien trompé. Ce récit est même bien meilleur que les autres.

Thierry Gloris nous fait suivre ce que vit Zoé Favre, la soeur de Martin qui s’est engagé dans l’armée française et qui se retrouve bloqué à Dunkerque (je vous invite à lire les deux premiers opus pour en savoir plus). Cette jeune fille ne baisse pas les bras. Nous la voyons qui avec ses propres moyens "lutte" contre l’occupation allemande, petit à petit, son combat prend de l’ampleur.
Nous assistons à un début de révolte, d’une certaine façon, nous voyons que la famille Favre e retrouve dans les ennuis avec l’arrestation du père, sans motif valable. Gloris nous plonge dans une période difficile, il nous montre la prise de pouvoir de Pétain, avec l’aide de Laval. C’est très interessant de voir comment se sont passés tous ces évenements.
L’intrigue de ce tome 3 est très prenante et nous embarque avec une telle facilité que lorsque nous arrivons à la fin, nous regrettons de ne pas avoir la suite.

Tout cela est mis en images par Ana Luiza Koehler, au style très efficace, malgré les apparences et mis en couleurs par Cyril Saint-Blancat en osmose avec celui de la jeune dessinatrice. J’apprécie la façon qu’à Koehler d’illustrer les personnages et leurs visages, qui nous montrent les differentes émotions de Zoé. Peut-être peut on lui faire le reproche de ne pas assez bien retranscrire les uniformes allemands (les casques surtout). Mais qu’importe, cela fonctionne très bien malgré tout.

Un bon récit qui donne envie de poursuivre l’aventure.

 

Par BERTHOLD, le 12 septembre 2017

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