Une étude en rouge

Dessinateur :


Scénaristes :



Coloriste :


Éditions :

AKILEOS

Genre :

Adaptation

Polar

Sortie :
ISBN : 9782355740695

Résumé de l'album Une étude en rouge

John H. Watson qui cherche un appartement fait la connaissance de Sherlock Holmes qui lui recherche un colocataire pour partager les frais de location du 2218 Barker Street. Les deux hommes apprennent à se connaître, et bientôt un homme est retrouvé mort dans une pièce maculée de sang alors que son corps est intact. Au mur, en lettres de sang est écrit « Rache » et une alliance de femme est retrouvée sur le sol. Leurs aventures ne font que commencées…

Par Melville, le 11/10/2010

Notre avis sur l'album Une étude en rouge

Après Le chien de Baskerville, Edginton et Culbard nous proposent une nouvelle adaptation des aventures du célèbre détective de Conan Doyle. Et une nouvelle fois, avant même de se lancer dans la lecture, le choix du style graphique interpelle. La ligne claire à l’encrage épais dénote avec l’atmosphère glauque d’un Londres victorien humide et pluvieux. Par là, les auteurs ont peut-être voulu apporter un regard neuf sur Sherlock Holmes mais au final cela décrédibilise le récit.

Malgré tout l’adaptation scénaristique d’Edginton est plutôt réussie, dynamique et non dénuée d’un certain humour grinçant typiquement anglais. L’histoire est captivante et l’intrigue nous transporte tout au long du récit. Mais le dessin de Culbard est assez inégal et parfois maladroit dans la proportion de ses personnages. Les décors trop souvent absent ou trop peu travaillés peinent à réellement porter les ambiances amenées par le scénario.

Une étude en rouge est à lire comme un polar avec ses qualités et ses défauts, beaucoup moins comme un Sherlock Holmes. Dommage.

Par , le

Nos interviews liées

Entretien avec Ian Culbard

Sceneario.com : Bonjour Ian, Les éditions Akileos viennent de publier la traduction de votre dernier album, Les Montagnes Hallucinées d'après H.P. Lovecraft, pourquoi ce choix d'un auteur à la lecture parfois un peu difficile?
Ian CULBARD : De mon point de vue, tout a commencé par l’opportunité de pouvoir dessiner l’indicible. J’ai toujours été un fan de Lovecraft, depuis que, petit garçon, je suis tombé sur son travail pour la première fois, à travers un jeu de rôle, L’appel de Cthulhu. J’aime aussi beaucoup l’histoire de The Endurance, le récit de l’expédition maudite d’Ernest Shackleton dans l’Antarctique. Ainsi, l’idée de dessiner une expédition dans l’Antarctique avait pour moi beaucoup d’attrait.
Sceneario.com : Comment vous êtes vous approprié la nouvelle de Lovecraft?
Ian CULBARD : Pendant que je dessinais Sherlock Holmes : Le Signe des Quatre, j’écoutais des enregistrements des Montagnes Hallucinées [...]

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