Une étude en rouge

John H. Watson qui cherche un appartement fait la connaissance de Sherlock Holmes qui lui recherche un colocataire pour partager les frais de location du 2218 Barker Street. Les deux hommes apprennent à se connaître, et bientôt un homme est retrouvé mort dans une pièce maculée de sang alors que son corps est intact. Au mur, en lettres de sang est écrit « Rache » et une alliance de femme est retrouvée sur le sol. Leurs aventures ne font que commencées…

Par melville, le 11 octobre 2010

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Notre avis sur Une étude en rouge

Après Le chien de Baskerville, Edginton et Culbard nous proposent une nouvelle adaptation des aventures du célèbre détective de Conan Doyle. Et une nouvelle fois, avant même de se lancer dans la lecture, le choix du style graphique interpelle. La ligne claire à l’encrage épais dénote avec l’atmosphère glauque d’un Londres victorien humide et pluvieux. Par là, les auteurs ont peut-être voulu apporter un regard neuf sur Sherlock Holmes mais au final cela décrédibilise le récit.

Malgré tout l’adaptation scénaristique d’Edginton est plutôt réussie, dynamique et non dénuée d’un certain humour grinçant typiquement anglais. L’histoire est captivante et l’intrigue nous transporte tout au long du récit. Mais le dessin de Culbard est assez inégal et parfois maladroit dans la proportion de ses personnages. Les décors trop souvent absent ou trop peu travaillés peinent à réellement porter les ambiances amenées par le scénario.

Une étude en rouge est à lire comme un polar avec ses qualités et ses défauts, beaucoup moins comme un Sherlock Holmes. Dommage.

Par melville, le 11 octobre 2010

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