AVENTURE DE TANGUY ET LAVERDURE (UNE)
Escadrille des Cigognes

A l’issue d’une énième patrouille, Tanguy et Laverdure ont été convoqués par le commandant de la base. Ce dernier leur informe qu’ils quittent la base de Creil pour être affectés à celle de Dijon, dans la 2ème escadre. La nouvelle ne peut que les ravir puisqu’ils vont pouvoir voler sur le mirage III C. Aussi, après un pot de départ tumultueux, les deux hommes rejoignent leurs nouveaux quartiers bourguignons et s’initient non sans quelques frayeurs au vol à haute altitude dans la fameuse escadrille des Cigognes sous le commandement direct du Capitaine Castagne. Bientôt, l’escadrille se voit dotée d’équipements ultraperformants et de fait intéresse les acquéreurs étrangers telle l’Australie. A ce titre, ce pays envoie deux de ses représentants pour évaluer le potentiel du Mirage III. Tanguy et Laverdure sont désignés pour être leurs instructeurs. Malheureusement pour eux, une autre nation s’intéresse plus sournoisement au matériel français et s’apprête à agir.

Par phibes, le 27 janvier 2013

Publicité

Notre avis sur AVENTURE DE TANGUY ET LAVERDURE (UNE) #4 – Escadrille des Cigognes

Après le Lockheed T-33 et le Super Mystère B2, Tanguy et Laverdure ont enfin le privilège de voler avec le Mirage III C. Pour cela, le sympathique duo est transféré sur la base de Dijon où, comme il se doit, de nouvelles aventures l’attendent.

Force est de constater que ces nouvelles péripéties, même si elles ne révolutionnent pas la pratique scénaristique de Jean-Michel Charlier, reste tout de même de haute volée. Les ingrédients déjà utilisés précédemment sont repris et donnent l’occasion vivre une épopée aéronautique gérée de mains de maître et pleine de bonnes intentions. Humour (porté évidemment par le spécialiste Laverdure), suspense, intrigue soutenue aux accents d’espionnage, cadre aéronautique bien campé, dialogues denses et effilés, modernité conforme à l’époque (années 60),tout y est pour passer un moment de lecture des plus savoureux.

La nouveauté vient surtout de par l’intervention pour la première fois du père à Tanguy, lui-même pilote d’aéronefs. Le fait d’associer le père et le fils dans cette équipée rend plus probante l’histoire, dans une dimension émotionnelle plus attrayante. De plus, cette aventure est l’occasion de faire un clin d’œil bien assuré à l’autre série phare que dirige le scénariste, Buck Danny, puisque ce dernier fait une apparition certes éclair mais bien remarquée.

Albert Uderzo est réellement à son aise (du moins il le fait paraître) dans ce nouvel album. On ne peut que se délecter de son travail qui confirme un talent inné à mettre en image de façon authentique les aventures bouillonnantes du tandem de pilotes français. Son trait est toujours habile, proportionnel, très évocateur et assis sans nul doute sur une recherche documentaire incontestable.

Un épisode publié en 1964 qui reste toujours très agréable à parcourir.

Par Phibes, le 27 janvier 2013

Publicité