UNDERTAKER
L'Ombre d'Hippocrate

Jonas Crow a tué le colonel Warwick. Il finit de creuser sa tombe sous le regard de Lin qui ne comprend pas bien ce qu’il fait. Il est temps pour eux de se remettre sur la piste du docteur Jéronimus Quint, alias "l’Ogre de Sutter Camp". Il ne leur reste que quelques jours pour sauver Rose et en finir avec Quint…

 

Par berthold, le 27 novembre 2017

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Notre avis sur UNDERTAKER #4 – L’Ombre d’Hippocrate

L’Ombre d’Hippocrate clot l’intrigue entamée dans le tome 3.

En quatre tomes, la série s’est imposée comme l’un des meilleurs western qui a marqué de son empreinte le genre lui même.

Xavier Dorison et Ralph Meyer nous entrainent dans une poursuite violente avec la Mort.
Ce qui est bien avec ce tome, c’est qu’on se demande quel est le but du docteur Quint. Et si, finalement, il avait  raison d’agir ainsi ? Pour améliorer la science et la medecine ? Son point de vue se défend. Et d’ailleurs, quelques uns des personnages principaux doutent de l’obsession du croquet-mort.
Et oui, Jonas Crow n’a plus qu’une idée en tête : en finir avec cet homme. Dans un flash-back, les auteurs nous montrent l’une des premières rencontres entre Crow et Quint, en 1864, au camp Sutter.
Le récit nous emporte dans la foulée et ne nous lâche plus.
Xavier Dorison continue de nous surprendre de nombreuses fois, il fait ressortir l’émotion malgré la rudesse et la violence de certaines scènes. Une conclusion digne de ce nom.

Quand à Ralph Meyer, les pages parlent d’elle-même. Il n’y a rien à redire. Le rythme est là, l’efficacité aussi. Il met en avant les moments importants du récit. Il sait choquer le lecteur, quand il le faut, et surtout, son dessin est magnifique.
Aux couleurs, Caroline Delabie, aidée de Ralph Meyer, utilise les différentes teintes en jouant sur les lumières pour faire sortir l’ambiance âpre et rude de ce western.

La course-poursuite de Jonas Crow prend fin ici. Dorison et Meyer ne nous ont pas déçus avec cette aventure. Un western moderne, violent et étonnant qui mérite toute votre attention. A ne pas manquer !

 

Par BERTHOLD, le 27 novembre 2017

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