UNDERTAKER
Le Mangeur d'or

Jonas Crow est un croque-mort, un itinérant. Ce jour là, alors qu’il se morfond en attendant le client, il reçoit un télégramme lui demandant de se rendre à  Anoki City. Il y rencontre Joe Cusco qui lui annonce qu’il sera celui qu’il faudra enterrer et qu’il sera disponible le lendemain.
Le soir, Cusco avale son or pour l’emporter avec lui dans la tombe. Mais ce détail qui devait rester secret ne l’est pas longtemps. Les mineurs qui ont sué comme des forcenés pour enrichir Cusco ne sont pas contents en apprenant cela. Le voyage que prépare Crow pour emmener Cusco dans sa dernière demeure risque de ne plus être une partie de plaisir… L’or de Cusco intéresse beaucoup de monde…

 

Par berthold, le 15 janvier 2015

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2 avis sur UNDERTAKER #1 – Le Mangeur d’or

Après Ulysse 1781, cette nouvelle série signée Xavier Dorison fait son apparition en ce mois de janvier 2015. C’est une nouvelle fois un western, genre qui est aussi remarqué ce mois-ci avec les sorties de Sans Pardon d’Yves H. et Hermann, et celle de Buffalo Runner de Tiburce Oger.

Undertaker est la nouvelle collaboration entre Xavier Dorison et Ralph Meyer après le remarquable Asgard ! Une des belles surprises de ce début d’année 2015.

Dans ce premier tome, Dorison nous présente Jonas Crow, un croque-mort pas vraiment comme les autres. La scène d’introduction est très réussie avec cette amabiance particulière où Crow se fait un nouveau compagnon de route sur son corbillard ! Nous entrons ensuite dans le vif du sujet en arrivant à Anoki City. On comprend vite l’intrigue de ce western. Le scénariste d’Ulysse 1781 n’arrête pas de nous étonner et de nous surprendre avec la façon dont il mène son récit.
Dès les premières pages, nous sentons que nous lisons un western de grande classe tout en y respectant les codes du genre. Nous croisons des personnages qui jouent un rôle important dans cette aventure, comme ces deux femmes et leurs secrets, mais aussi des bonnes gueules de seconds rôles dont certains bien patibulaires !
Quand au héros, Jonas Crow, il semble avoir quelques zones d’ombres qui nous seront révélées petit à petit dans la série.

Encore une fois, je suis admiratif du style de Ralph Meyer. Cet artiste est le digne héritier de Jean Giraud ! A défaut de Blueberry, Meyer (et Dorison) nous offrent une série western qui renouvèle le genre. Meyer nous montre des très belles planches dont certaines sont assez incroyables. C’est du grand art !

Le Mangeur d’or, premier tome de la série Undertaker, est une oeuvre que je vous recommande sans hésiter un instant. Une des belles surprises de ce mois de janvier 2015. Un western qui risque de marquer son époque, vous verrez !

 

Par BERTHOLD, le 15 janvier 2015

Avant de commencer la lecture de ce premier volume il y a ce sticker sur la couverture, qui le présente comme "Le plus grand western depuis Blueberry", au moins !!!
On se doute que cette affirmation est quelque peu présomptueuse, d’autant que dès les premières pages nous découvrons que, certes, le scénario de Dorison tient très bien la route, que le personnage principal a du charisme et que l’intrigue est très accrocheuse, mais l’ensemble nage dans un classicisme très revendiqué, qui se réfère à une multitude de films de genre ou d’autres grands albums dont notamment, tiens tiens, Blueberry !

Le scénario se déroule donc dans un far west bourré de poncifs tels que le riche propriétaire des mines locales, le shérif corrompu, les mineurs qui en ont marre et au milieu de ça un héros atypique bien mystérieux et une jeune femme qui promet d’être plus intéressante au fur et à mesure !
C’est très adroitement mené, mais on ne peut s’empêcher de sans cesse penser à la série de Charlier et Giraud dont Undertaker semble n’être qu’une fidèle copie. Et c’est dommage que les auteurs ne se soient pas davantage affranchis de ce modèle, qu’ils soient restées dans les archétypes du genre qu’ont si bien su exploiter avant eux leurs ainés.

Mais ne boudons pas le plaisir de lire, malgré tout, un très bon album qui, au delà de la petite prétention sur la couverture, nous propose surtout une intrigue très efficace, même si elle peine parfois à vraiment démarrer, servie par un dessin sans faille !

Ralph Meyer nous offre une prestation exceptionnelle, avec des plans très variés, des cases de toute beauté, un encrage parfait… Et des couleurs très inspirées ! Je vous conseille d’ailleurs le petit dossier en fin de volume, avec des croquis, des illustrations inédites, un vrai régal pour les yeux !

Alors, en effet, Undertaker n’est peut-être pas l’album qui va révolutionner le genre, se contentant de reproduire un modèle déjà bien identifié, cependant il nous donne l’impression d’avoir vu un bon vieux western bien prenant… Et c’est déjà pas mal, en soi !
Vivement la suite donc !

Par FredGri, le 12 avril 2016

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