Rise and fall of the Shi'Ar Empire

(Uncanny X-Men 475 à 486)
Après avoir découvert qu’il existait un troisième fils Summers, que ce dernier avait été jadis recruté par Charles Xavier pour former une équipe alternative d’X-Men, mais qu’il passait pour mort depuis des années, après avoir du ensuite empêcher ce nouveau venu de tuer leur mentor, les X-Men ont du se rendre à l’évidence, ce "Vulcan" est dorénavant devenu fou, il s’est envolé, après avoir battu les X-Men, dans l’espace, dans l’espoir de se venger des Shi’Ar, ces extra terrestre qui tuèrent sa mère sous les yeux de son père (tout ces évènements sont relatés plus précisemment dans X-Men Deadly Genesis). Il va donc falloir le suivre, affronter l’Empire Shi’Ar et sa garde impériale, mais surtout, au milieu de cette mélée il va falloir abattre Vulcan !

Par fredgri, le 1 janvier 2001

Notre avis sur Rise and fall of the Shi’Ar Empire

Ca faisait longtemps que je n’avais lu une telle saga avec les X-Men ! Même si on est finalement assez loin des soucis des mutants sur Terre, ces douze numéros sont particulièrement prenants et passionnants. Pour son arrivée sur le titre Brubaker n’y va pas avec le dos de la cuillère, après avoir tué Banshee dans Deadly Genesis, ici il dégomme le Corsaire, met à mal Xavier et fout un gros coup de pied dans la ruche, histoire de bien semer le bazard ! Alors, oui, Rise and Fall of the Shi’Ar Empire est certainement l’un des arcs les plus forts qu’il m’est arrivé de lire depuis longtemps, mais en plus, au contraire de pas mal de chose en ce moment chez Marvel on a aussi le sentiment que quelques trucs progressent dans cet univers mutant, les psychologies sont très bien vues, très bien senties, on a vraiment affaire à du très bon comics mainstream d’action, tout y est, des combats, des caractères très forts, des intrigues, des complots, pas mal de surprises. C’est du très bon.
Bon, c’est vrai aussi que c’est assez linéaire comme scénario, Brubaker n’est pas très habitué à digresser et son intrigue va droit ou elle doit aller, sans détour, ce qui donne un récit très intense mais qui manque justement de légèreté tant tout est grave et pesant ! Le style de ce scénariste est assez sec et sans emphase, alors que par exemple quelqu’un comme Claremont nous avait habitué à ressasser sans cesse les mêmes intro. Ici, Brubaker, ne s’empêtre pas dans des longs pavé récapitulatifs, on suit l’avtion, on avance sans perdre son temps ! C’est plus sec mais c’est aussi bien plus efficace.
Aux dessins nous retrouvons Billy Tan et Clint Henry, autant le second a un style très clean et très propre (assez proche d’un gars comme Chris Spouse par exemple), autant le premier (la super star du duo) tombe assez vite dans la caricature de ce qui marche bien en ce moment, entre des Finch, des Silvestri etc, le trait de Tan manque affreusement de personnalité, ses visages ne sont pas très beaux et il a une sérieuse tendance à figer ses personnages. Du coup, il manque une sorte de souffle graphique à ce remarquable album !
Néanmoins si vous voulez retrouver cette énergie qu’il y avait dans les années 70/80 vous devriez être très satisfait de ce "Rise and fall…" qui est un vrai plaisir de lecture !

Par FredGri, le 24 septembre 2008

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